Réouverture des bureaux: précisions
La dernière semaine a donné lieu à un message ambigu de la part du ministère de l'économie et de l'innovation. Or, l'Ordre est toujours en attente des précisions administratives avant de confirmer, aux membres, la reprise des services des bureaux qui ont pignon sur rue. Celles-ci devraient nous être acheminées suite au travail de l’INSPQ et la CNESST qui élaborent des méthodes sécuritaires de reprise pour les différents secteurs d’activités.
Vendredi dernier, le 1er mai 2020, un décret gouvernemental a finalement été diffusé, mais ce dernier n’apporte aucune modification au décret précédent.
Ainsi, tous les bureaux d’optique ayant pignon sur rue, peuvent continuer d'offrir des services jugés urgents et référer les cas d’urgences oculaires aux bureaux qui offrent ce service. Les bureaux peuvent également être des points de référence pour diriger les clients ayant des problèmes de santé oculaire mineurs.
L'Ordre juge donc que les actes suivants seraient permis en attendant les précisions administratives :
Le remplacement ou la réparation de lunettes ophtalmiques suite à un bris ou une perte et l’approvisionnement de lentilles cornéennes, en l’absence de solution de rechange pour le client.
Dans le cas d'un remplacement de monture en cas de bris ou de perte, un nouveau choix de monture et la prise de mesures sont permis.
Pour les cas urgents toujours, l'ajustement nécessaire à l'utilisation adéquate des lunettes est également permis.
De nouvelles informations obtenues le 3 mai par le cabinet de la ministre de la Santé et des Services sociaux réitèrent toujours que les opticiens et les optométristes doivent attendre que le gouvernement décrète la reprise de leurs activités avant de rouvrir complètement.
Il n’y aurait donc que les “magasins” qui vendent des lunettes, sans interventions professionnelles (sans services d’examen, d’ajustement, etc.), qui seraient visés par la reprise des activités des commerces de détail. Ainsi seuls les commerces qui offrent des produits non ophtalmiques en vente libre, et non pas les cabinets de professionnels, comme ceux des opticiens et des optométristes, sont visés. L’Ordre des opticiens d’ordonnances et l'Ordre des optométristes ont convenu de transmettre cette position à leurs membres respectifs.
Enfin, comme déjà indiqué, l’Ordre des opticiens et l'Ordre des optométristes ont déjà interpellé les autorités gouvernementales pour que soit planifiée une réouverture structurée et sécuritaire des bureaux, afin d’assurer à la population un accès à une offre adéquate de services et produits en matière de santé oculovisuelle et d'ajustement de lentilles ophtalmiques. L’Ordre entend par ailleurs poursuivre ses efforts en ce sens au cours des prochains jours avec d’autres ordres professionnels qui vivent des réalités comparables.
Finalement, des vérifications sont en cours auprès l'assurance responsabilité professionnelle afin de valider que les actes professionnels posés en temps de pandémie, seront bien couverts par la police d'assurance.