Interdite dans plusieurs pays, exempte de législation dans d’autres, la maternité pour autrui n’est pas reconnue au Québec. Bien que marginale, la pratique existe pourtant et gagne en popularité, ici comme ailleurs. Des Québécoises acceptent de porter et de donner naissance à un enfant pour des parents d’intention, dans un contexte souvent incertain.
Pour prévenir les dérives potentielles, l’actuel projet de loi no 2 du gouvernement du Québec entend encadrer juridiquement le processus. Entre la marchandisation des corps, l’instrumentalisation de la femme porteuse et les histoires parfaites, la maternité pour autrui se teinte de plusieurs zones grises. Le magazine Gazette des femmes jette un regard sur cette réalité aux résonnances multiples, qui soulève des positions parfois polarisantes.
Bonne lecture!
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