La liberté de pouvoir sortir quand et où elles le veulent est une ressource importante pour leur survie.
Nous le savons ; s'isoler n'est jamais la solution pour se sortir d'une situation d'abus. Le confinement et les restrictions sanitaires ont déclenché chez certaines le sentiment d'être contrôlées et d'insécurité en raison du manque de liberté. L’isolement a aussi augmenté le sentiment de peur des autres et a suscité certains troubles de confiance envers la société.
Une femme qui a pour réflexe de se rendre au CALACS afin de se réfugier, ou même à l'hôpital pour recevoir de l'aide médicale, se heurte maintenant à de majeurs manques de ressources. Par contre, le programme de soins aux victimes d’agression sexuelle ou d’abus par un partenaire au Campus Civic de L’Hôpital d’Ottawa demeure un service accessible et ouvert.
Le CALACS est solidaire avec toutes les survivantes d'agression sexuelle et nous reconnaissons que ce traumatisme collectif a amplifié celui que subissent plusieurs d'entre elles.
En tant que guerrières, envers et contre tous, nous ne baissons pas le bras. Nous continuons de développer des moyens de renforcir nos liens avec les survivantes et les féministes d'Ottawa, afin de garder ce feu de revendication pour contrer les injustices. Remplaçons les vagues de la pandémie par des vagues d’amour et de solidarité!