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Covid-19

Communiqué no 10

22 mai 2020

 

L’Université rejette encore
le dialogue et la consultation

 

Chères et chers collègues,

 

Comme vous le savez, depuis le début de la crise de la COVID, le SCCCUM, comme d’ailleurs le syndicat des professeurs et professeures, demande à l’Université de se concerter avec lui sur les modifications aux activités d’enseignement et, à travers lui, de consulter véritablement les chargées et chargés de cours. Consulter les enseignants et enseignantes sur l’enseignement, cela tombe sous le sens, non? Entre autres pour soutenir la qualité de l’enseignement et favoriser la réussite, tout en évitant les écueils et les « fausses bonnes idées ».

Malheureusement, l’Université se contente encore et toujours d’imposer des décisions prises unilatéralement. Lors d’une récente rencontre virtuelle, le président du SCCCUM a exprimé à la vice-rectrice aux études son indignation devant « une absence de consultation qui ne peut qu’entraîner toutes sortes de problèmes et qui est un manque de considération pour le travail, la connaissance experte et le professionnalisme des chargées et chargés de cours ».

Le SCCCUM dépose un grief contre l’Université

En toute responsabilité syndicale, le SCCCUM a également demandé à l’Université, et ce dès la fin mars, de négocier avec lui une lettre d’entente permettant d’encadrer les dérogations à la convention collective conséquentes à la demande d’adaptation temporaire des activités d’enseignement au mode non présentiel. L’Université s’oppose toujours obstinément à cette façon de procéder pourtant normale et simple… et adoptée par la très grande majorité des autres universités sans la moindre réserve. Ce refus reste incompréhensible.

Le Syndicat a rappelé avec insistance à l’Université qu’elle contrevenait (et pas qu’un peu!) au contrat de travail, et qu’une lettre d’entente était la seule façon de régulariser la situation. Mais rien n’y a fait. Alors, le SCCCUM n’a eu d’autre choix que de déposer un grief contre l’Université pour contester sa modification sans entente ou concertation des conditions de travail des chargées et chargés de cours. Le grief mentionne des modifications au calendrier, aux dates de remise des notes, au mode d’enseignement, au mode de notation, à la portée des contrats individuels et à la tâche.

Enseigner en temps de pandémie : haut taux de réponse au sondage du SCCCUM

Nul doute que le sondage lancé par le SCCCUM il y a une semaine et demie répondait à un besoin, car vous êtes 800 à l’avoir rempli en quelques jours seulement! Et d’autres collègues auront le temps de le remplir d’ici sa clôture, le 25 mai à 16 h.

Nous attirons votre attention sur le fait que ce sondage comprend des questions sur les trimestres d’hiver, d’été et d’automne 2020, et que, donc, même celles et ceux qui n’ont pas enseigné à l’hiver peuvent y participer.

Les données tirées de ce sondage seront donc hautement significatives… et précieuses pour la défense des droits des personnes chargées de cours. Merci!

Salutations solidaires,

Votre équipe syndicale

 

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