La qualité du service est affectée par les plans de contingences
Dans la semaine du 20 février dernier, le SPTA-CSQ a dénoncé ces pratiques dans les médias et au Conseil d'administrarion du CSSRS.
Ces plans de contingence sont occasionnés par la pénurie d'éducatrices et d'éducateurs en service de garde (SDG), le manque de vision et l'absence de solutions proposées dans le dépôt patronal dans le cadre de la négociation.
Actuellement, la pénurie de personnel en SDG se traduit par la mise en place de plans de contingence qui consistent à transformer les SDG ayant un ratio 1/20, en service des dîneurs ayant un ratio 1/60 et même plus.
Depuis la mise en place de ce plan de contingence à l'école Alfred-DesRochers, nous remarquons une recrudescence de la violence sur la cour, d'une hausse des conflits entre les élèves et l'apparition de plaintes de parents lorsque leur enfant revient à la maison avec la boîte à lunch encore pleine. En raison du nombre trop élevé d'élèves par personne éducatrice, il n'est pas possible d'assurer un suivi rigoureux des élèves. Les gens se retrouvent dans une dynamique d'urgence où ils ne peuvent plus répondre à tous les besoins.
Nous demandons au gouvernement et au CSSRS de prendre position pour remédier au problème et de s'interroger sur l'avenir de la qualité des services offerts aux élèves et aux parents.