Ordre des opticiens d'ordonnances du Québec

EXPRESS-O

La voix officielle de l'Ordre

Communiqué conjoint Ordre des opticiens et Ordre des optométristes

Depuis le début de la pandémie, l’Ordre a assumé son rôle de protection du public de différentes façons, notamment en relayant aux opticiens les règles gouvernementales suivant lesquelles les bureaux devaient se limiter aux services jugés urgents.

Si les choses étaient relativement claires au début de la pandémie, depuis l’amorce du déconfinement par région au Québec, les autorités gouvernementales ont eu de la difficulté à préciser les limites et la portée de ces règles. Ainsi, la semaine dernière, des messages contradictoires ont été émis par ces autorités sur la signification de la reprise des activités de commerce de détail.

L’Ordre des opticiens et l'Ordre des optométristes continueront de donner à leurs membres les meilleures indications au sujet des règles gouvernementales suivant leur évolution, étant toutefois compris qu’il appartient aux autorités gouvernementales d’interpréter et d’appliquer ces règles de façon cohérente, dans le cas des opticiens et des optométristes et pour l’ensemble des professionnels de la santé. L’Ordre continuera également à demander aux autorités une planification pour la reprise structurée et sécuritaire des services réguliers au Québec.

Respect des recommandations de l’Ordre

De concert avec l’Ordre des optométristes du Québec, l’Ordre a diffusé des recommandations visant à assurer une reprise de l’exercice de la profession de façon sécuritaire et adaptée au contexte de pandémie, tant pour le volet examen oculovisuel que le volet lunetterie. À ce sujet, il a été convenu avec le bureau du syndic de l’Ordre que d’éventuelles interventions au plan disciplinaire viseraient d’abord et surtout les opticiens qui feraient preuve de négligence ou de témérité dans l’observance de ces recommandations et qui, dans le cadre de leur pratique, mettraient en danger la protection du public en général, celles de leurs clients, de leurs collaborateurs et de leur personnel.

Qui peut faire quoi? Collaboration entre opticiens d’ordonnances et optométristes

Suivant la dernière interprétation du MSSS que nous avons reçu de la part de nos collègues, la restriction liée aux services d’urgence ne serait applicable qu’aux optométristes et aux dentistes, et non pas aux autres professionnels de la santé, tels les opticiens d’ordonnances.

De façon à assurer, en autant que possible, un application cohérente et fonctionnelle de cette nouvelle interprétation, tout en respectant les règles gouvernementales de déconfinement progressif, l’Ordre des opticiens d’ordonnances et l’Ordre des optométristes ont convenu de ce qui suit:

  • Examens oculovisuels et autres activités optométriques (incluant prescription de lentilles ophtalmiques ou de médicaments, soins oculaires, orthoptique, etc.): Ces services restent limités aux services d’urgence (mis à jour le 1er mai 2020).
  • Dispensation de lentilles ophtalmiques (pose, ajustement, vente et remplacement): Ces services relevant d’un champ d’exercice partagé entre les opticiens d’ordonnances et les optométristes, ne seraient plus limités aux services d’urgence.

Ceci dit, les risques liés à la pandémie étant encore très présents, il convient de faire preuve d'une grande prudence à ce sujet et de favoriser, le plus possible, la télépratique (pour des renouvellements en lentilles cornéennes par exemple).

De plus, AVANT d'ouvrir vos bureaux, vous avez l'obligation, tout comme les optométristes, de suivre les recommandations conjointes sur les mesures de sécurité à prendre en contexte de pandémie.

De plus, nous vous demandons de visionner, si ce n'est déjà fait, le vidéo sur les mesures de sécurité à prendre préparé par l'Ordre des optométristes.

Finalement, après validation auprès de La Capitale pour les membres assurés auprès d'eux en assurance responsabilité professionnelle, tout acte professionnel posé en temps de pandémie et qui ocasionnerait une infection à la COVID-19, serait couverte. Cependant, toute infection qui serait causée par le lieu de travail, doit être couvert par une assurance responsabilité civile. Assurez-vous donc que votre assurance civile vous couvrira pour la COVID-19.

Le succès de cette reprise dépend de la rigueur des actions de tous les acteurs qui reprennent les activités en relation avec des clients. Les autorités de santé publique comptent sur vous pour une reprise sécuritaire.

Vidéos et outils en lien avec la COVID-19 

Trousse d’outils de la CNESST 

Webinaire optométristes : Mesures de reprise dans le contexte COVID-19

Institut national de santé publiqueformations pour les partenaires de services hors réseau:

  • Hygiène des mains et l’étiquette respiratoire
  • Procédure d’habillage et de déshabillage
  • Nettoyage et désinfection des équipements de soins
  • Télésanté
  • Etc.

Tableau et assurance responsabilité professionnelle

Avant la reprise des services 

La reprise des services est souhaitée et souhaitable. En prévision de celle-ci, assurez-vous que vos coordonnées professionnelles soient à jour dans votre dossier membre, ainsi que votre inscription annuelle, si ce n'est déjà fait. Vous vous assurerez ainsi d'être également à jour au niveau de votre assurance responsabilité professionnelle, primordiale avant la reprise des services.

Je contribue!

Vous souhaitez contribuer afin d'apporter votre aide quant à la situation liée à la propagation de la COVID-19 ? 

Lundi nous avons été relancés directement par le MSSS via un entretien téléphonique afin de vous réitérer les besoins en ce temps de pandémie. Ainsi, toute personne ayant de l'expérience ou une formation en santé ou en services sociaux est invitée à remplir le formulaire sur la page Je contribue ! crée par le gouvernement du Québec.

Envoyez-nous également un courriel à jecontribue@opticien.qc.ca  afin de nous faire part de votre implication. Nous avons également créé un sondage afin de compiler le nombre de personnes intéressées à offrir leur aide maintenant ou plus tard.

Remplir le sondage

À propos des communications liées à la raison d'être de l'Ordre

L'Ordre se conforme à la Loi canadienne anti-pourriel (LCAP) entrée en vigueur le 1er juillet 2014 qui stipule qu'il est maintenant interdit d’envoyer des messages électroniques commerciaux (MEC) sans le consentement (la permission) du destinataire. Un MEC est un message qui encourage la participation à une activité commerciale, notamment l’offre, l’annonce ou la promotion d’un produit, d’un service ou d’une personne.

Les communications liées à la raison d'être de l’Ordre, à savoir, la protection du public, de même que celles liées aux activités reliées au cadre législatif et réglementaire de la profession ne constituent pas un message électronique commercial (MEC) en vertu de la LCAP. C’est pourquoi ces communications continueront d’être acheminées aux membres électroniquement et qu’il n’est pas possible de se désabonner de ce genre de communications.

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