En plus de son manque d’écoute, l’arrogance du gouvernement affichée à l’égard des travailleuses et des travailleurs des services publics semble sans limite. Souvenons-nous qu’avant l’été, il a délibérément choisi d’augmenter immédiatement le salaire des député-es de 30 % en plus des augmentations annuelles qui suivront. C’est à croire que le gouvernement n’a pas de considération pour celles et ceux qui font fonctionner les établissements de santé et de services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Rappelons qu’il nous refuse 100 $ par semaine pour la première année, tandis qu’il octroie aux député-es une augmentation de 582 $ par semaine.
Même manque de considération en ce qui a trait aux conditions de travail et de pratique, alors que le gouvernement fait la sourde oreille face aux solutions qui ne viennent pas de lui.
Si le gouvernement veut être un employeur de choix, comme il le prétend, cela doit se traduire dans ses offres. Or, nous faisons face à plusieurs attaques, notamment à notre régime de retraite alors que des coupures sont proposées par des mesures de détention qui obligeraient le personnel à travailler plus longtemps pour contrer la pénurie, ou encore son refus de renouveler certaines primes et mesures versées aux travailleuses et aux travailleurs au-delà du 30 septembre 2023. Si le gouvernement proposait de réelles améliorations, nous n’en serions pas là aujourd’hui.