Chères et chers membres,
Les événements climatiques extrêmes que nous traversons depuis les derniers mois, tels que le verglas du mois d’avril, les inondations dans Charlevoix ou encore les nombreux feux de forêt qui font rage actuellement au Québec et dans plusieurs provinces canadiennes, ne laissent aucun doute. Nous vivons et vivrons dans les prochaines années, et de plus en plus fréquemment, les impacts des changements climatiques.
À l’heure où j’écris ces lignes, des milliers de Québécoises et Québécois ainsi que des membres des Premières Nations sont plongés dans l’incertitude. Plusieurs de ces personnes ont déjà dû quitter leur résidence, sans savoir ce qu’elles retrouveront à leur retour. D’autres sont sur le qui-vive, leurs valises près de la porte…
Des plans d’urgence sont prévus pour de telles situations, et les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux en sont un rouage essentiel. Plusieurs d’entre vous sont déployés pour aider aux évacuations, notamment des personnes les plus vulnérables dans les CHSLD, les hôpitaux, mais également pour accueillir et intervenir auprès des évacués qui affluent pour se mettre à l’abri. Le travail que vous faites, alors même que vous avez parfois dû, vous aussi quitter votre domicile, est d’une importance capitale. C’est pourquoi je souhaitais profiter de cette tribune qui m’est offerte pour vous transmettre mes encouragements et mes remerciements !
Le rétablissement sera long. Les populations touchées seront marquées à jamais, mais grâce à l’esprit d’entraide communautaire, à des intervenants psychosociaux présents et compétents et à la solidarité dont nous savons faire preuve, nous saurons nous relever de ces sinistres.
En terminant, je vous invite à consulter les deux fiches suivantes qui peuvent vous aider dans vos interventions.
Un sinistre est arrivé
La gestion du stress chez les intervenants, les gestionnaires et les bénévoles
Le président,
Pierre-Paul Malenfant, T.S.