Infolettre n° 344 — 16 septembre 2021


Statut de l’artiste : l'UNEQ réclame une loi à l’automne pour en finir avec les injustices

Après trois ans d’attente, le temps presse plus que jamais : le gouvernement du Québec doit déposer une nouvelle loi sur le statut de l’artiste dès cet automne. L’UNEQ craint que de nouveaux délais compromettent cette réforme tant attendue, car des élections provinciales seront déclenchées en 2022 et les projets de loi qui ne sont pas adoptés à temps avant une élection meurent au feuilleton.

Le 14 septembre, l'UNEQ a fait publier des pleines pages de publicités dans Le Devoir, Le Journal de Montréal et Le Journal de Québec ainsi qu'un demi-écran de pub dans La Presse+. Un communiqué de presse a été diffusé le même jour. Plusieurs membres et sympathisants ont partagé nos publications sur les réseaux sociaux. Et il est toujours temps de manifester votre appui !

Au ministère de la Culture et des Communications, un projet de loi est en chantier. Il faut maintenant lui assurer une place dans le calendrier législatif de l’automne.

Pour appuyer l’UNEQ

Le communiqué de presse


De gauche à droite : Annick Charette (FNCC), Emmanuelle Jimenez (AQAD), Luc Fortin (GMMQ), Joanne Arseneau (SARTEC), Sophie Prégent (UDA), Gabriel Pelletier (ARRQ) et Suzanne Aubry (UNEQ).

Statut de l’artiste : front commun des syndicats du milieu culturel

« Le modèle de négociation individuelle a pleinement démontré ses limites. Il est inacceptable que les écrivains et écrivaines, tout comme les auteurs et autrices de théâtre, continuent d'être laissés à eux-mêmes lorsque vient le temps de négocier les conditions de leurs contrats », a déclaré la présidente de l'UNEQ, Suzanne Aubry, lors d'une conférence de presse le 16 septembre.

Neuf syndicats du milieu culturel (dont l'UNEQ) représentant plus de 26 000 artistes avaient convoqué la presse pour presser le gouvernement du Québec d'enclencher dès l'automne le projet de réforme tant attendue des lois sur le statut de l'artiste.

Plus de 30 ans après l'adoption de ces lois, les artistes figurent toujours dans une catégorie à part en matière de droit du travail. « Il y a encore des failles que l’on traîne comme des boulets », a déploré Sophie Prégent, présidente de l'Union des artistes, en soulignant que la pandémie a exacerbé la précarité des artistes.

« Cette loi ne nous a jamais protégé, ne nous a jamais aidé », a souligné Suzanne Aubry à propos de la législation sur le statut de l'artiste qui encadre la littérature. « Cette injustice dure depuis trop longtemps. »

Pour en savoir plus

Le communiqué de presse


Élections fédérales : les promesses des partis

Le 14 septembre, la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC, dont l'UNEQ est membre) a mis à jour son analyse des programmes des principaux partis fédéraux, compilation de leurs engagements et de leurs promesses sur la culture.

Il y est question de la modernisation de la Loi sur la radiodiffusion, de la réforme de la Loi sur le droit d’auteur, des mesures financières et du soutien post-pandémie, de la Francophonie, de la diversité des expressions culturelles en ligne, etc.

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Table ronde — La création et l’édition transformées de l’intérieur

Près de 18 mois après le début de la crise sanitaire et sociale provoquée par la COVID-19, la distance nous permet de mieux cerner les modifications profondes qu’elle a suscitées. Quels sont les impacts sur la création, sur les choix éditoriaux, sur les relations entre les auteurs et autrices et les éditeurs et éditrices ? Et que nous reste-t-il de ces bouleversements, que voulons-nous pour l’édition québécoise et franco-canadienne ?

Lors d'une table ronde présentée par l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et l’UNEQ en partenariat avec le Festival Québec en toutes lettres, la bédéiste Iris, l’auteur Louis-Karl Picard-Sioui ainsi que les éditrices Myriam Caron Belzile (XYZ) et Roxane Desjardins (Les Herbes rouges) nous convient à leurs voyages intérieurs et professionnels respectifs et livrent les transformations qui les habitent encore. Animation : Vanessa Bell.

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Iris
(Photo : Richard Beaulieu)

Louis-Karl Picard-Sioui
(Photo : Hélène Bouffard)

Myriam Caron Belzile
(Photo : Julie Artacho)

Roxane Desjardins
(Photo : Julie Artacho)


In Memoriam : Michel Garneau (1939-2021)

Le poète, dramaturge, metteur en scène et professeur de dramaturgie Michel Garneau est décédé le 13 septembre dernier. Depuis cette date, les hommages et les témoignages d'affection ne se comptent plus.

Outre la publication d'une vingtaine de recueils de poésie et d'autant de pièces de théâtre à compter de 1962, Michel Garneau a aussi traduit des œuvres de Leonard Cohen et de Shakespeare. Animateur dès 1954 de plusieurs émissions à la radio de Radio-Canada, il a contribué à faire vivre la poésie. Il a aussi participé à des événements littéraires marquants comme La Nuit de la poésie en 1970.

En 1977, il a reçu (et refusé) le Prix du Gouverneur général du Canada, catégorie poésie francophone, pour Les Célébrations suivi de Adidou Adidouce. En 1989, il a accepté le Prix du Gouverneur général pour sa pièce de théâtre Mademoiselle Rouge.

Michel Garneau était membre de l'UNEQ.

Nos condoléances à sa famille et à ses collègues en littérature.


Notre revue de presse du 11 au 17 septembre 2021

L'UNEQ a fait parler d'elle dans les médias cette semaine en réclamant une réforme des lois québécoises sur le statut de l'artiste dès cet automne ainsi qu'une loi canadienne sur le droit d'auteur renouvelée.

Un débat sur la culture a permis à des candidats des principaux partis politiques fédéraux en campagne électorale de présenter leurs engagements. Le festival Québec en toutes lettres a dévoilé sa programmation. Et la disparition du poète et dramaturge Michel Garneau a suscité de nombreuses réactions.

Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.

La revue de presse


Prix, concours et bourses : ne ratez jamais une échéance

L'UNEQ tient à jour, sur son site web, une liste de prix, bourses, concours, résidences d'écriture et appels de projets offerts aux écrivaines et écrivains québécois.

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Prix et reconnaissances pour les membres de l'UNEQ

Le Grand prix Québecor du Festival international de la poésie 2021 a été remis à Hugues Corriveau pour son recueil Jardin-cendre (Éditions du passage). Une bourse de 15 000 $ a été offerte par Québecor et le Festival international de la poésie.

Alex Thibodeau a obtenu le prix Félix-Leclerc de poésie 2021, assorti d'une bourse de 1 000 $, pour son recueil Infantia (Lézard amoureux).

Vanessa Bell a remporté le prix Félix-Antoine-Savard de poésie 2021 (assorti d’une bourse de 250 $) pour sa suite poétique « foehn » publiée dans la revue Estuaire no 181.

Diego Herrera (Yayo) a remporté une résidence à Bruxelles en septembre et octobre 2021 dans le cadre des échanges de résidences d'écriture du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Christiane Duchesne est en lice pour le Prix TD de la littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, pour son livre Aurore et le pays invisible (Québec Amérique), de même que Lucile de Pesloüan pour C’est quoi l’amour ? (de l'Isatis). Le prix de 50 000 $ sera remis lors d'une cérémonie virtuelle ; plus de détails dévoilés le 22 septembre. 

Valérie Fontaine fait partie des finalistes du Prix Harry Black de l’album jeunesse pour Le grand méchant loup dans ma maison (Les 400 coups). Ce prix, accompagné d'une bourse de 5 000 $, sera remis avec le Prix TD.

Julie Huard, Lyne Richard et Mélissa Verreault font partie de la liste préliminaires des finalistes du Prix du récit Radio-Canada 2021. Les noms des cinq finalistes seront dévoilés le 22 septembre. À gagner : la publication du récit primé sur le site web de Radio-Canada, une résidence d'écriture de deux semaines au Centre des arts de Banff (Alberta) et une bourse de 6 000 $ offerte par le Conseil des arts du Canada.

Guy Bélizaire et Véronique Sylvain sont finalistes du Prix littéraire émergence 2021 de l'Association des auteures et auteurs de l’Ontario français (AAOF), assorti d'une bourse 3 000 $. Le prix sera remis le 20 octobre.

Félicitations !

⇒ Vous venez de gagner un prix littéraire, une résidence d'écriture, etc., ou vous êtes finaliste ? Nous voulons le mentionner dans la prochaine infolettre !

Écrivez-nous !


Une connexion gratuite à Zoom Réunions, service exclusif aux membres de l'UNEQ

Il y a près d'un an, les membres de l'UNEQ ont accueilli avec enthousiasme le nouveau service gratuit de connexion à Zoom Réunions, accompagné d'un guide sur les rencontres et activités en ligne (incluant deux modes d'emploi), pour l'organisation de réunions, conférences, formations, etc.

Nous tenons à rappeler aux membres de l'UNEQ qu'ils peuvent utiliser ce service autant de fois qu'ils le souhaitent.

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