Infolettre

5 février 2019

vol. 4,  no 2

 

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Souhaitons-nous une excellente année 

universitaire et syndicale!

 

Que 2019 soit pour vous une année fructueuse! Puissiez-vous continuer à enseigner dans les meilleures conditions possible. Quant à nous de l'équipe syndicale, nous veillerons au grain. 

Au SCCCUM, l'année s'annonce très prenante :  tout en poursuivant les célébrations de notre 40e anniversaire, nous continuerons à défendre les droits de nos membres dans de très nombreux dossiers.  L'infolettre vous tiendra informée de nos travaux.

 

 

Le Conseil syndical (CS), penché sur l'un des nombreux dossiers du SCCCUM

 

Séances du conseil syndical (CS)

 

Le 18 décembre a eu lieu une séance régulière du conseil syndical (CS). À l'ordre du jour figuraient la politique de rémunération et la vie des comités.  Les discussions se poursuivront le 18 janvier.

 

L’information que nous vous transmettons aujourd’hui concerne les échéances du trimestre de l’hiver 2019 menant à la postulation, notamment pour le trimestre d’été.

1. En amont

  • Du 15 janvier au 28 février : période de dépôt d’avis sur les exigences de qualification

Pendant ces quelques semaines, les départements et les facultés affichent les projets d’exigences de qualification (nouvelles ou modifiées) sur le babillard prévu à cette fin.

Les chargés-es de cours ont jusqu’au 28 février pour faire parvenir à la direction de l’unité d’enseignement tout avis concernant un projet d'exigences de qualification. Un tel avis peut porter sur la pertinence des exigences autant que sur des clauses dérogatoires ou jugées anormales, voire excessives.

Si besoin est de vous inspirer dans la rédaction d’un tel avis, le SCCCUM peut vous fournir un exemple.

  • À compter du 15 janvier également : affichage sur le même babillard de la liste de pointage en vue de la postulation pour le trimestre d’été 2019;

Vous pouvez ainsi vérifier si votre pointage reflète l’évolution des derniers trimestres. En cas de doute, communiquez avec une personne du comité de la convention collective du SCCCUM.

2. En action

  • Du 1er au 15 février : postulation pour le trimestre de l’été 2019

3. En enrichissement professionnel

  • Jusqu'au 1er mars ou avant : dépôt d’une demande de financement d'une formation professionnelle ou de perfectionnement;

Activité de formation professionnelle de courte durée et à forfait, telle que la participation à des colloques, à des séjours de formation, à des congrès et à des sessions ou ateliers de formation spécialisée.

Activités de perfectionnement, telles que la participation à des ateliers pédagogiques, la rédaction d’un manuel ou d’un article scientifique, la réalisation d’instruments pédagogiques, la mise à jour substantielle de son enseignement ou le renouvèlement et l’enrichissement de ses connaissances.

 

 

 

 

 

La FNEEQ débat de la neutralité religieuse de l’État

 

Michaël Séguin,
vice-président aux relations intersyndicales

Le conseil fédéral de la FNEEQ a décidé de mettre à jour sa position sur la neutralité religieuse de l’État dans la foulée de l’assermentation du gouvernement Legault. Les membres du SCCCUM seront invités à se prononcer par voie de sondage sur les questions résumées ci-dessous.

Le monde syndical discute rarement sur le phénomène religieux. En fait, comme la plupart des autres secteurs de la société, il le considère comme un élément de la vie privée des citoyens. Néanmoins, lors des débats sur les accommodements raisonnables (la commission Bouchard-Taylor, en 2007-2008), puis sur le projet de charte des valeurs du Parti québécois, en 2013-2014, la FNEEQ, notre fédération syndicale, s’est prononcée sur la neutralité religieuse de l’État. Pour l’essentiel, sa position suivait les grandes lignes du rapport Bouchard-Taylor[1].

La poursuite du débat social sur la question, incluant le changement de position de Charles Taylor[2], et l’arrivée du parti de François Legault au pouvoir en octobre dernier a relancé le débat. Pour mémoire, le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) a décidé de faire de la laïcité l’une de ses priorités et d’interdire le port de signes religieux aux employés de l’État assumant des rôles d’autorité, y compris les enseignantes et enseignants du primaire et du secondaire[3]. Cette prise de position suscite nécessairement des débats dans le milieu syndical, y compris dans notre Fédération.

Cinq positions ont donc été débattues le 6 décembre dernier, lors du conseil fédéral de la FNEEQ. Les membres de ce conseil ont décidé de renvoyer ces propositions de positions aux syndicats locaux pour consultation, et de se retrouver en conseil fédéral extraordinaire le 15 février prochain pour en débattre à la lumière de ces consultations. Vous serez donc invités, d’ici quelques jours, à prendre part à un sondage visant à éclairer la délégation du SCCCUM en vue de ce conseil extraordinaire. Voici quels sont ces propositions de positions et les principaux arguments débattus (de manière non exhaustive).

1. Les privilèges des institutions religieuses

Premièrement, la FNEEQ devrait-elle revendiquer « l’élimination des privilèges religieux institutionnels (fiscaux, législatifs, symboliques), y compris le retrait du crucifix des institutions étatiques » ? Rappelons que les privilèges religieux institutionnels incluent les exemptions d’impôts pour les églises et autres temples, les numéros de charité pour ces mêmes organisations, les subventions aux écoles privées, etc. Certains souhaitent préserver ces privilèges, cela par tradition et par adhésion à la mission caritative des organisations religieuses. D’autres soutiennent que l’État ne peut être réellement neutre s’il privilégie des organisations religieuses ou affiche des symboles chrétiens (comme le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale).

 

2. La modification sans négociation des conventions collectives

Le second enjeu soumis au débat est le suivant : la FNEEQ devrait-elle s’opposer « à la modification unilatérale des conventions collectives par un projet de loi sans négociation préalable » ? Rappelons que l’État a le pouvoir de modifier des conventions collectives (comme lorsqu’il oblige un retour au travail par loi spéciale). Or, si une loi est adoptée qui interdit le port de signes religieux aux enseignants, les conventions devront être amendées pour en tenir compte. Certains, au sein du milieu syndical, s’opposent par principe aux modifications sans négociation, parce que cela contredirait le droit des travailleurs de négocier leurs conditions de travail. D’autres soutiennent que cela va de soi pour faire respecter la nouvelle loi et en permettre l’implantation uniforme.

 

3. L’interdiction du prosélytisme religieux

En troisième lieu, la FNEEQ devrait-elle soutenir « l’interdiction du prosélytisme religieux au personnel de l’État dans l’exercice de ses fonctions » ? Rappelons que la neutralité religieuse de l’État exige, en théorie, non seulement la séparation de l’État et des organisations religieuses, mais aussi l’indifférence de l’État pour toutes les croyances religieuses (l’État étant en pratique agnostique). Dans ce contexte, certains soutiennent qu’il est inacceptable qu’un employé de l’État tente de convaincre ses bénéficiaires d’adhérer à sa vision du monde dans le cadre de ses fonctions. D’autres répondent que l’interdiction du prosélytisme pourrait être récupérée pour limiter l’autonomie professionnelle et la liberté d’expression des employés de l’État qui veulent donner accès à une diversité de points de vue, notamment dans le cadre de leur enseignement.

 

4. Le port de signes religieux par les employés de l’État

Quatrièmement, la FNEEQ devrait-elle soutenir « l’acceptation du port de symboles religieux pour les enseignantes et enseignants, de même que tous les corps d’emploi de l’État » ? Cet enjeu, au cœur de la polémique entourant la charte des valeurs du Parti québécois (2013), fait l’objet de vifs débats. Certains affirment que le port de signes religieux est en soi une manifestation de prosélytisme et que, conséquemment, de tels signes ne devraient avoir aucune place au sein de l’État. D’autres soutiennent que les signes religieux font partie de l’identité d’une personne et que, conséquemment, un ou une employé-e de l’État peut les porter dans la mesure où il ou elle agit avec le même professionnalisme que les autres employés-es de l’État.

 

5. Les situations où il est permis d’interdire les signes religieux

Cinquièmement, la FNEEQ devrait-elle se donner pour principe que « la réglementation particulière entourant le port de certains symboles religieux ne [peut] repose[r] que sur une évaluation des entraves réelles aux services rendus » ? Dans l’éventualité où le port de signes religieux serait autorisé, certains soutiennent qu’il faudrait effectuer une évaluation approfondie avant d’interdire le port d’un signe au travail (par exemple, lorsqu’il y a un risque pour la sécurité). D’autres soutiennent qu’une telle évaluation ne serait pas nécessaire, soit parce que le port de signes religieux par les employés de l’État devrait être interdit, soit parce que la décision d’interdire devrait être laissée au bon jugement de la direction.

 


[1] Pour un historique complet des positions prises par la FNEEQ autour de la neutralité religieuse de l’État, on pourra consulter ce lien.

[2] Charles Taylor a changé d’avis en invoquant l’attentat contre la mosquée de Québec. Il a fait connaître sa position dans un article publié dans La Presse.

[3] On peut consulter les grandes lignes du projet de loi à venir sur le site de la Coalition Avenir Québec.

 

 

Le problème
de malpropreté
à l’UdeM

Le SCCCUM n'a pas été étonné outre mesure de la publication dans Le Devoir d'un article sur les problèmes de malpropreté dans les locaux de l'Université,  bien qu'il convienne de se demander pourquoi le vénérable journal montréalais a joué cette histoire de poubelles à la une sur un ton un tantinet alarmiste.

Il y a plus d’un an, nous vous avions sollicités pour nous envoyer des photos faisant état des problèmes de malpropreté dans les bureaux, salles de classe, toilettes, couloirs ou laboratoires de l’UdeM. En plus, nous avions joint nos forces avec la coalition des associations et syndicats de l’UdeM (CASUM) pour écrire une lettre au vice-recteur aux finances et aux infrastructures, M. Éric Filteau, que vous pouvez consulter ici.

Le SCCCUM continuera à suivre ce dossier attentivement.

 

 

Le programme d'aide aux employés et à la famille (PAEF) : un réseau de professionnels à votre service

 

Le programme d'aide aux employés et à la famille (PAEF) fait partie des avantages sociaux offerts par l’UdeM aux chargées et chargés de cours en situation de simple emploi avec pointage. Offert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, gratuitement et confidentiellement, le PAEF permet de consulter des spécialistes pour résoudre des problèmes en matière de travail, de santé ou de vie. N'hésitez pas à y avoir recours!

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter cette page Web.

 

 

Le saviez-vous?

Chers et chères collègues,

L'augmentation de l'intensité de leur travail au début de la session d'hiver ne permettant pas aux personnes chargées de cours de se consacrer autant qu'elles le souhaiteraient à l'élaboration d'un projet et à la sollicitation des collègues pour y participer, nous avons obtenu que la date de dépôt des projets d'intégration pédagogique soit dorénavant le 1er mars.

Vous aurez donc ainsi plus de temps pour peaufiner votre projet et obtenir l'appui de votre direction avec l'aide des membres de votre comité local ou, s'il n'y en a pas dans votre unité, avec celle d'Eliana Sotomayor.

Vous pourrez ainsi obtenir un budget substantiel pour travailler sur des questions pédagogiques, telles l'innovation et l'harmonisation des contenus de cours, ou l'élaboration et la mise en commun d'outils pédagogiques. Vous aurez près d'un an, soit jusqu'en février de l'année suivante, pour réaliser votre projet. Rappelons que les projets d'intégration pédagogique doivent mobiliser au minimum deux chargés-es de cours et un-e professeur-e.

Acheminez votre projet à votre comité local d'intégration pédagogique avant le 1er mars (ci-joint la liste des comités locaux). Votre comité vous aidera à peaufiner votre dossier de projet. S'il n'existe pas de comité local dans votre unité, faites parvenir votre projet à projets-ip-fpp@drh.umontreal.ca, de même qu'à Eliana Sotomayor (eliana.del.carmen.sotomayor@umontreal.ca).

Vous trouverez ici le formulaire de présentation des projets.

 

Dates à retenir

 

Activités universitaires

 

Du 15 janvier au 28 février - Période de dépôt d'avis sur les nouvelles exigences de qualification
pour l'enseignement

 

À compter du 15 janvier - Affichage de la liste de pointage en vue de la postulation
pour le trimestre d'été

 

Du 1er au 15 février - Postulation pour le trimestre d'été 2019

 

4 février - Conseil de l'Université

1er mars - Date limite pour déposer une demande de financement
 d'une formation professionnelle ou de perfectionnement

 

 Activités au SCCCUM

 

18 janvier - Conseil syndical (CS)

 

Activités intersyndicales

 

24 et 25 janvier - Rencontre du Regroupement université (RU-FNEEQ)

30 janvier - Assemblée générale du Conseil central
de Montréal métropolitain (CCMM-CSN)