Ce mois-ci:

Le dernier mot du directeur général

2021 : Réinventons la Saint-Valentin

Ma famille colorée : La naissance

31 janvier au 6 février 2021 : Semaine de prévention du suicide

Parlons consentement !

Les personnages gais de la télé

Alimentation et pandémie

Les anniversaires du mois

Les activités de groupe

Partenariat : Enquête sur les violences sexuelles

 

Partir pour mieux repartir…

Le 15 février prochain marquera mes 9 années de travail au JAG. Cette aventure m’a permis en premier lieu de découvrir le milieu communautaire, particulièrement riche à Saint-Hyacinthe. J’ai fait le même constat par la suite à travers d’autres milieux en Montérégie. La concertation est devenue mon dada.

Dans les faits, j’avais toujours travaillé dans le domaine de la santé, dont plusieurs années en santé mentale. J’ignorais à peu près tout du milieu communautaire. L’initiation a parfois été difficile, mais combien profitable, tant pour moi que pour l’organisme.

Mon chemin dans la communauté LGBT a débuté lorsque j’habitais à Québec. J’étais co-animateur d’un groupe de spiritualité LGBT à la paroisse protestante Saint-Pierre de l’Église Unie du Canada. À mon retour à Montréal, j’ai poursuivi à l’Église Unie Saint-Jean et un temps à l’Église Unie La Passerelle de Verdun.

J’ai toujours eu à cœur les droits de la personne et particulièrement les droits des personnes de ma communauté. J’ai parfois choqué mes coreligionnaires par mes prises de position et mes opinions sur certains sujets sensibles. Bien que l’Église Unie du Canada soit très inclusive envers les personnes LGBT, ça ne veut pas dire que tous ses membres comprennent d’emblée les revendications de la communauté et qu`il n’y a pas, dans certains cas, de l’homophobie intériorisée.

Quand je suis arrivé dans le communautaire LGBT+, j’ai découvert un milieu libre de paroles et d’opinions, ce à quoi je n’étais pas vraiment habitué. J’ai écouté et j’ai beaucoup appris. J’ai rencontré des personnes extraordinaires, impliquées et d’une grande générosité. Ce n’est certes pas un milieu toujours exempt de jugements et de préjugés. Je crois que c’est à l’image de la communauté humaine et qu’il est parfois porteur de parts d’ombre.

Je dois dire que certaines personnes ont été des modèles pour moi. Line Chamberland, Bill Ryan, Jacques Pétrin, Mona Greenbaum, Marie-Marcelle Godbout en sont quelques-unes. Ces dernières années, j’ai particulièrement apprécié de côtoyer la plus jeune génération. Je pense ici à Marie-Pier Boisvert, Arianne Marchand, François Vanier, Cong Hien Nguyen. Il est évident que je ne peux pas nommer tout le monde.

J’ai aussi été interpellé par la mission de certains organismes que ce soient les GRIS, la Coalition des familles LGBT, Fierté Agricole et les organismes trans qui ont émergé ces dernières années. Tous font un travail formidable.

J’ai marché dans cette communauté « at large » depuis plus de 20 ans. Je m’y suis fait des ami.e.s et je garderai contact avec plusieurs de ces personnes.

Les derniers mois ont été difficiles pour plusieurs personnes et pour diverses raisons. C’est un ensemble de petites choses mises bout à bout qui m’ont mené à la décision de me prioriser.

En décembre dernier, la COVID est venue visiter mon couple. Je suis reconnaissant que nous n’ayons pas été frappés par la variante létale de la maladie. Il n’en demeure pas moins qu’en contexte de pandémie, cela m’a amené à remettre plusieurs choses en question et à souhaiter abandonner les situations sur lesquelles je n’ai pas de contrôle. Je choisis mes combats avec l’énergie que j’ai maintenant.

Je continuerai à travailler en contexte de préretraite dans un milieu que je connais, que j’aime et qui répond à mes besoins, celui des familles et de l’éducation populaire.

Ces derniers mois, j’ai aussi développé une passion pour la généalogie et le devoir de mémoire envers les différentes générations de ma famille. J’ai débuté un blogue afin de parler de mes recherches. « Faire des recherches » est sans aucun doute très cliché par les temps qui courent, mais au moins, je les fais pour connaitre mes origines. C’est certes une activité qui demande temps et investissement. Ce projet de retraite est déjà en cours et je suis fier de son avancement. J’aurai donc plus de temps à y consacrer.

Neuf ans au JAG, ce n’est pas rien. J’y ai mis énergie et amour pour notre communauté. Je suis fier du travail accompli. Je remercie celleux qui ont partagé ma passion pour cet organisme au cours des années, que ce soient les membres, la formidable équipe de travail, les stagiaires que nous avons accueilli.e.s, les administrateur.rice.s ou les allié.e.s de notre communauté.

« Toute chose a son temps et il y a un temps pour tout. » (Sisco O’Brien)

Cette citation peut résumer à elle seule les raisons pour lesquelles je quitte le JAG.

Au revoir et bonne continuité !

 

Par Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

 

Déjà le mois de février ! Cela veut dire que la Saint-Valentin approche à grands pas ! Cependant, en raison de la pandémie qui touche actuellement la planète entière, la Saint-Valentin s’annonce plutôt particulière.

 

Puisque la plupart des cadeaux classiques de Saint-Valentin sont considérés comme étant non essentiels dans les magasins, nous serons appelé.e.s à user de créativité, à être inventifs pour démontrer différemment notre affection envers nos êtres chers, mais peut-être au grand plaisir de certain.e.s qui critiquent le côté commercial de cette fête. Je vous présente ici quelques attentions pour démontrer votre affection et votre amour en ces temps de COVID-19, afin de rendre cette journée vraiment spéciale. N’hésitez pas à vous en inspirer !

 

Réchauffer les cœurs

Premièrement, qui dit février dit froid et neige. Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je déteste devoir déneiger ma voiture. Une petite marque d’affection toute simple pourrait donc être de déneiger en cachette la voiture de l’être aimé. Par la même occasion, pourquoi ne pas faire des petits dessins ou des cœurs dans la neige ? De plus, vous pouvez vous offrir le luxe de faire une activité ensemble. Que ce soit en faisant du patin, en allant glisser au parc, en faisant des bonhommes de neige qui vous représentent, en écoutant un film ou en faisant une cabane avec des coussins dans le salon ! Offrez-vous du temps ensemble pour faire quelque chose de spécial ou que vous faites rarement.

 

Saint-Valentin gourmet

Habituellement, une des activités classiques à la Saint-Valentin est d’aller manger au restaurant. Comme ceux-ci seront probablement encore fermés le 14 février, pourquoi ne pas préparer le repas ou le dessert préféré de la personne que vous aimez ? Si la personne ne fait pas partie de votre bulle familiale (et qu’elle n’habite pas trop loin), vous pouvez le déposer devant sa porte, cela peut faire une belle surprise ; mais n’oubliez pas de sonner à la porte pour éviter que le plat congèle ! Vous pourrez ensuite manger le même repas en tête à tête lors d’un ZOOM ou d’un FaceTime. Par ailleurs, si vous aimez les dégustations pourquoi ne pas en faire une à la maison ? Allez acheter des pâtisseries, des fromages, du chocolat ou encore des charcuteries et faites-vous une activité de dégustation à la maison. En plus d’être délicieux, cela vous permet de passer le temps, de faire une activité avec l’être aimé et de peut-être découvrir de nouveaux goûts. Et pourquoi ne pas attribuer une note aux différents délices que vous goûterez ?

 

S’offrir en cadeau

En magasin, les cartes de souhaits ne sont pas considérées comme étant essentielles. C’est donc l’occasion parfaite de faire aller votre créativité et de concevoir vous-même une carte de souhaits, avec des images/dessins/photos qui sont significatifs entre vous. En plus d’être une belle attention, cela peut être une activité pour vous aider à passer le temps en période de confinement. Une autre idée est celle d’offrir des coupons que vous aurez créés, présentant diverses attentions que la personne à qui vous les offrirez pourrait aimer. Que ce soit un coupon pour un massage, pour un repas, pour un cinéma, pour un film ou pour faire la vaisselle, le coupon pourra être utilisé par la personne à qui vous l’offrirez au moment de son choix. C’est une chouette idée de cadeau qui perdurera même après le 14 février !

 

Un peu trop quétaine ?

Finalement, je suis consciente que certain.e.s d’entre vous trouvent peut-être les idées mentionnées quétaines. Que ce soit votre cas ou pas, l’important c’est de se rappeler que même si actuellement plusieurs choses ne sont pas considérées comme essentielles, l’amour et l’affection que vous portez envers les personnes aimées sont essentiels. Que vous preniez les idées mentionnées plus tôt, que vous vous en inspiriez ou que vous ne les utilisiez pas, l’idée c’est de faire quelque chose dans laquelle vous vous sentez à l’aise pour souligner l’affection que vous éprouvez pour les personnes de votre entourage. Je crois qu’en ces temps particuliers, tout le monde a besoin d’un peu d’amour. N’hésitez pas à utiliser votre créativité et à créer quelque chose d’unique, puisqu’après tout, on ne cesse de se réinventer dans cette période inhabituelle.

 

Une joyeuse Saint-Valentin à vous !

 

 

Par Justine Hémond, intervenante

La naissance

Coucou, c’est encore et toujours moi, Justine ! Depuis quelques Potineurs déjà, je raconte des brèches d’histoires de ma famille colorée. En passant par des moments joyeux, comme certains plus malaisants et parfois même un peu moins agréables, disons-le. Je me devais donc de raconter la suite de cette histoire d’amour, la naissance de notre mini-humain.

C’est la veille de sa naissance que nous sommes rentrées à l’étage des naissances de l’hôpital de ma ville. On nous accueille avec une grande douceur et l’on nous installe à la salle d’accouchement. On nous explique les étapes à suivre dans les prochaines heures et au besoin, dans les prochains jours. Après une tentative infructueuse dans la nuit pour faire avancer le travail, ils ont provoqué Maman Bedon le matin suivant. Après quelques heures depuis l’installation du Pitocin, un produit permettant de provoquer l’accouchement, c’est la rupture de la poche des eaux. Les contractions ont commencé à être plus fortes et plus rapprochées, le travail est actif, ça avance vite. La preuve, un peu moins de trois heures plus tard, notre mini-humain venait au monde. On a passé à travers une quantité impressionnante d’émotions : le stress, l’excitation, la peur, le bonheur, l’attente, la joie et tellement d’autres encore. C’est donc officiel, le 20 novembre 2020 à 20 h 46, nous sommes devenues mamans, nous sommes retombées en amour encore plus fort, un amour que je croyais impossible.

Nous avons eu la chance durant notre séjour à l’hôpital d’avoir une équipe de travail passionnée, ouverte et respectueuse. Je dis que nous avons eu la chance, car je sais profondément que ce n’est pas la même réalité partout pour toustes. Nous avons vécu dans notre petit cocon familial, les premières secondes, les premières minutes, les premières heures de sa vie. Nous sommes ensuite sorties de l’hôpital, s’en est suivi tout plein de premières fois, le premier bain à la maison, le premier dodo à la maison, vous comprenez la suite ? C’est pourquoi je suis là, à raconter cette si petite, mais si marquante à la fois, partie de notre histoire, de notre famille.

Pour les futurs parents, pour qui la naissance de leur enfant arrive à grands pas, voici quelques conseils afin de rendre ce moment le plus agréable et merveilleux possible :

– C’est un moment à partager auprès de votre partenaire, d’un.e ami.e, d’un membre de la famille, bref quelqu’un que vous appréciez. Profitez-en pour communiquer ensemble, pour maximiser votre connexion, pour vous créer une petite bulle inclusive de bonheur.

– Si vous avez prévu d’accoucher seule, je vous conseille d’apporter de la musique (sur votre téléphone avec des écouteurs, un CD, etc.) vous permettant de vous concentrer, de vous détendre, de vous ressourcer.

– La naissance, comme lorsque l’enfant est au four, ce n’est pas toujours un moment merveilleux rempli de paillettes et de licornes. C’est normal d’avoir cette impression-là, c’est important de se le dire.

Et puis, votre histoire à vous, elle ressemble à quoi ?

 

31 janvier au 6 février 2021 : Semaine de prévention du suicide

Pour de plus amples informations, ou pour de l’aide pour vous ou un proche, consultez le site de l’Association québécoise de prévention du suicide : https://suicide.ca/

L’AQPS a ajouté à sa liste de services, la section Mes outils pour prendre soin de sa santé mentale. Il s’agit d’un coffre à outils pouvant aider à trouver et à mettre en pratique des gestes et des actions pour aller mieux. Ceux-ci seront utiles si vous souhaitez :

  • Réduire vos idées suicidaires ;
  • Rester en sécurité ;
  • Vous entourer des bonnes personnes pour trouver de l’aide ;
  • Retrouver du calme et le contrôle dans les moments difficiles ;
  • Vous mettre en action pour aller mieux ;
  • Vous encouragez avec des phrases inspirantes.

 

Par Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

 

Avec les différents mouvements tels que #MeToo, #MeTooinceste et encore plus récemment #MeTooGay, on peut dire que le consentement sexuel est un sujet d’actualité. Pourtant, le consentement sexuel dans un contexte de relation amoureuse est rarement abordé et avec l’arrivée imminente de la Saint-Valentin, il semble d’autant plus pertinent d’en parler.

 

Les agressions sexuelles au sein d’une relation amoureuse sont tout de même fréquentes et assez taboues. Ainsi, au Québec en 2013, 29 % des agressions sexuelles rapportées étaient commises par un.e conjoint.e, un ex-conjoint.e ou encore un.e ami.e intime (voir : https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/comprendre/statistiques-ampleur-adultes). Alors, sachant que la plupart des agressions sexuelles sont commises par un.e proche ou une connaissance et que la majorité d’entre elles ne sont pas signalées, on peut supposer que le nombre d’agressions sexuelles au sein d’une relation amoureuse est en réalité beaucoup plus élevé. Il semble ainsi primordial de faire un rappel des éléments fondamentaux du consentement dans un contexte de relation amoureuse.

 

Clarté

Pour commencer, la base du consentement sexuel est qu’il doit être clair. Ainsi le.la partenaire doit signaler son envie. Pour ce faire, cellui-ci n’est pas obligé.e de le dire par des paroles, iel peut aussi le signaler par des attitudes ou des gestes qui montrent son enthousiasme. Ainsi, si la personne garde le silence ou ne bouge pas, cela signifie qu’elle ne consent pas, c’est aussi simple que cela. C’est la responsabilité de la personne qui entreprend les rapports sexuels de vérifier que l’autre consent à l’activité. Il est important de se souvenir que les partenaires peuvent dire oui à certains gestes et non à d’autres (même si les rapprochements sont commencés). De plus, les partenaires ont le droit de changer d’idée pendant l’activité sexuelle, même s’iels avaient dit oui au début de celle-ci. Après tout, une relation sexuelle n’est pas un contrat et, comme le dit si bien l’expression, il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée.

 

Libre

Pour être valide, le consentement sexuel doit être libre. Il est certain que l’usage de la force physique pour arriver à ses buts fait en sorte qu’il n’y a pas de consentement. Mais, lorsque l’on dit libre, cela ne veut pas nécessairement dire qu’il y a utilisation de la force physique, car libre veut aussi dire que la personne n’ait pas à se sentir obligée d’accepter les contacts sexuels. Ainsi, si la personne menace le.la partenaire, fait du chantage ou de la manipulation, aussi subtilement que cela puisse paraître, le consentement n’est alors pas libre. Dans un contexte de relation amoureuse, il est d’autant plus possible que ce critère ne soit pas respecté, puisqu’il y a une relation d’attachement. Ainsi, si le.la conjoint.e boude après un refus, culpabilise le.la partenaire, menace de tromper son.sa partenaire ou émet une critique après un refus, le consentement n’est pas libre. Il s’agit de rester ouvert, à l’écoute et de respecter la personne que l’on aime.

 

Éclairé

Lorsqu’une personne accepte une relation sexuelle, elle doit savoir à quoi s’attendre, ce que cela implique et les risques de l’acte afin d’accepter de façon éclairée. Ainsi, si une personne accepte une relation sexuelle avec un condom et que pendant l’acte l’autre personne retire le condom, le consentement n’est plus valide. Donc, certains mensonges font en sorte d’invalider le consentement s’ils exposent la personne à un risque (ex. : grossesse, ITSS, lésions, préjudice grave, etc.). Pour que le consentement soit valide, le.la partenaire doit respecter l’entente de départ et/ou exposer à son.sa partenaire, avant l’activité, les conditions qui les l’expose à un risque, afin qu’iel consente en pleine connaissance de cause.

 

Conscient

Pour être valide, la personne qui consent doit être consciente. Ainsi, si les rapports sexuels s’amorcent alors que le.la partenaire est sévèrement intoxiqué.e.s par l’alcool ou la drogue, ou qu’iel est en train de dormir, le consentement ne peut être valide. C’est simple, la personne doit être en état d’évaluer les risques et de manifester son envie de participer à l’activité sexuelle. Il est important de noter que lorsque l’on parle d’intoxication sévère, on ne parle pas de 1 ou 2 verres de vin, mais plutôt d’intoxication sévère, soit un niveau d’alcoolémie où le jugement de la personne est atteint. Il faut donc utiliser son propre jugement et se demander si notre partenaire est en état de consentir et d’exprimer son consentement.

 

Ressources

Le sujet du consentement dans un contexte de relation amoureuse peut être un sujet sensible pour certaines personnes. Si tu as besoin d’en parler, d’en savoir plus et/ou d’avoir un suivi, voici des ressources qui peuvent t’aider. N’hésite pas à contacter le JAG si jamais tu en ressens le besoin.

 

https://cavas-info.org

http://www.rqcalacs.qc.ca

https://sosviolenceconjugale.ca/fr

http://www.solidaritelesbienne.qc.ca

 

Pour en savoir plus :

https://educaloi.qc.ca/capsules/le-consentement-sexuel/

https://www.cliquezjustice.ca/vos-droits/le-consentement-sexuel

 

 

Par Alexandre Houle, administrateur

 

Quand j’étais petit, et même durant mon adolescence, je ne me souviens pas d’avoir vu tant de personnages homosexuels à la télévision québécoise. Je me rappelle Serge Postigo dans Watatatow qui vivait très difficilement avec son orientation sexuelle et craignait de faire un dévoilement à son entourage. Son personnage a été vu durant quelques émissions, puis il a disparu et il n’y a plus eu de personnage de la diversité sexuelle par la suite dans cette émission. J’ai en mémoire Jean-Lou, dans La petite vie, qui était plus gai que gai ! Bien entendu, il s’agissait ici d’une caricature. Patrick Labbé jouant un policier homosexuel dans 10-07 ; Vincent Graton dans La vie, la vie ; Éric Bernier dans Tout sur moi et Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Voilà ceux qui me viennent principalement en tête. Tranquillement, notre univers télévisuel a choisi d’inclure de la diversité dans nos écrans. Ma liste n’est pas exhaustive puisque je parle seulement de ce dont je me souviens et des émissions que j’ai écoutées et regardées, je suis conscient que d’autres séries ont eu leur personnage de la diversité.

 

Bien entendu, aujourd’hui la réalité est toute autre et nous pouvons affirmer que la communauté LGBT a plus de visibilité. Évidemment, certaines personnes diront que nous ne sommes pas assez présents, et je dois dire que je suis sensiblement d’accord. Malgré tout, je suis heureux de constater que les modèles d’hommes gais sont disponibles et variés, de quoi permettre aux jeunes et aux moins jeunes de s’y identifier ou, du moins, se reconnaître.

 

En ce moment, les personnages dont j’ai envie de parler sont ceux que l’on retrouve dans Entre deux draps, Une autre histoire et Les mecs. La première émission nous montre des couples qui discutent de divers sujets dans le contexte intime de la chambre à coucher. Un couple avec une petite fille, un jeune couple qui vient d’emménager ensemble, un couple composé d’un cinquantenaire et d’une trentenaire, un couple de colocataires et un couple de jeunes hommes gais. On nous dépeint leur réalité sous toutes sortes de facettes et c’est intéressant de constater que Jean-Pascal et Simon font partie de « la gang » ; ce n’est pas leur orientation sexuelle qui est mise de l’avant, mais les situations banales qu’ils vivent au quotidien en étant un couple comme les autres. Et quand ils se collent et s’embrassent, on y croit. Pas d’accolades amicales, de baisers sur la joue ou d’intimité sous‑entendue ou dissimulée. C’est drôle et bien joué, à mon avis de simple téléspectateur, un coup de cœur pour moi.

 

Dans Une autre histoire, Sébastien est dentiste et propriétaire de la clinique que son père lui a léguée. Il est en couple avec Érik, mais entretient un rapport trouble avec le conjoint de son ex qui est décédé dans des circonstances dramatiques. Autre fait important : Sébastien est un « sex addict » et sa compulsion l’amène à autosaboter sa vie à la suite de l’annonce de son diagnostic d’Alzheimer précoce dont il a hérité de sa mère biologique. La trame narrative est plutôt sombre, je vous l’accorde. Pourtant, j’aime voir la complexité de ce rôle campé par Benoît McGinnis qui nous transporte au cœur d’émotions aussi diverses que déchirantes. Sa sexualité est parfois démontrée, plus ou moins explicitement, et ça fait du bien. On ne cache pas cet aspect de sa vie, même si parfois on parle ici de compulsion et de comportements autodestructeurs. Le désarroi et la peur poussent Sébastien à adopter de tels comportements et c’est ce qui rend le personnage attachant et humain. Autour de lui, Érik et Steeve nous offrent d’autres modèles d’hommes gais. Mention spéciale à Francis Ducharme qui porte très bien son nom de famille, car il use vraiment de son pouvoir de séduction pour arriver à ses fins ; difficile de lui résister !

 

Finalement, la série Les mecs, brosse le portrait de « quatre quinquagénaires privilégiés » qui ont un discours qui détonne quelque peu avec celui que l’on entend habituellement en télé en ce moment. Ils sont parfois misogynes, parfois sexistes, homophobes ou juste « à côté de la plaque », mais toujours touchants et souvent drôles. On rit jaune, on rit en cachette ou bien de bon cœur, car ces personnages sont le reflet des hommes de leur âge. L’auteur de la série Jacques Davidts a dit au Journal Métro qu’un de ses souhaits lors de l’écriture était « d’avoir des dialogues qui amènent un débat ». Et croyez-moi, c’est réussi. J’aime voir le personnage d’Étienne qui tente tant bien que mal de vieillir sereinement tout en étant conscient que ses heures de gloire sont derrière lui. Dans le milieu gai, vieillir n’est pas toujours bien perçu et l’on peut se sentir vite exclu. Trouver un amoureux peut s’avérer difficile, mais on voit que les choses ne sont pas plus roses du côté des personnages hétérosexuels. Ce qui se dégage surtout de cette émission, c’est l’amitié profonde qui lie ses quatre personnages et la loyauté qu’ils ont les uns envers les autres. Vivement une saison 2 !

 

Je termine en mentionnant mon dernier coup de cœur télévisuel, et cette fois nous ne sommes pas dans la fiction. Il s’agit de Rita Baga dans Big Brother Célébrités. Elle nous fait rire, elle nous divertit chaque fois que la caméra se braque sur elle et le « show » ne serait pas le même sans sa présence. Tout le monde dans la maison semble l’apprécier et certains (François Lambert en particulier pour ne pas le nommer) la voient comme une menace et une potentielle gagnante de cette édition. De l’exubérance et de la flamboyance à la télé, ça aussi ça fait du bien !

 

 

https://noovo.ca/videos/entre-deux-draps/entre-deux-draps-bande-annonce-5

 

https://ici.radio-canada.ca/tele/une-autre-histoire/site/videos

 

https://ici.tou.tv/les-mecs/

 

https://noovo.ca/videos/big-brother-celebrites/portrait-de-rita-baga

 

 

Alimentation et pandémie

Pour certaines personnes, plusieurs événements de la vie font qu’elles modifient leur alimentation, que l’on pense à un deuil, une séparation, une déception, une surcharge de travail ou même un événement heureux que l’on souligne un peu trop souvent !

La pandémie de COVID-19 et le confinement en sont un bel exemple. L’ennui, l’anxiété, la proximité du frigo, les entraînements mis de côté et voilà que les saines habitudes sont quelques fois remplacées par une consommation de malbouffe ou une alimentation déficiente.

Faire des choix alimentaires sains veut dire aussi limiter la consommation d’aliments hautement transformés, manger davantage de fruits, de légumes, d’aliments à grains entiers et des aliments protéinés.

N’hésitez pas à consulter la page de Santé Canada sur la saine alimentation, les habitudes alimentaires et la planification des repas pendant la pandémie de COVID-19 pour avoir davantage de conseils.

En prime, vous trouverez plusieurs recettes simples et savoureuses en cliquant sur ce lien : https://guide-alimentaire.canada.ca/fr/recettes/

 

Bonne fête !

Anthony Savoie (2)

Samuel Landry (5)

Mélyssa Legault (7)

Marie-Élisabeth Boiclair (18)

Jean-Claude Théroux (19)

Noémie Gouin Gauthier (23)

 

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