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Infolettre du 11 juin 2020

 

ACTUALITÉS

Télépratique transfrontalière
L'Ordre publie un énoncé de position 

De plus en plus de questions se posent relativement à la pratique professionnelle des membres de l’Ordre auprès de personnes résidant à l’extérieur du Québec. Il en est de même concernant les services rendus par des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux ou d’autres professionnels hors Québec auprès de résidents d’ici. L’usage de plus en plus répandu des nouvelles technologies de l’information a récemment accéléré ce phénomène, lequel soulève plusieurs enjeux. Par le présent Énoncé, l’Ordre vise à répondre aux questions les plus fréquemment posées tout en faisant connaître à ses membres et au public en général sa position sur la télépratique transfrontalière.
 

Consulter l'énoncé de position

 

Le télétravail et la télépratique

Suivant les recommandations du ministère de la Santé et des Services sociaux en vigueur pendant cette crise sanitaire, lorsque c’est possible et sous réserve de la position de votre employeur, le télétravail et la télépratique (consultation à distance au téléphone ou en ligne) sont des options à favoriser. La même orientation est à respecter pour la pratique autonome.

Consulter les normes pour la télépratique

 

Vous devez notamment vous assurer d’obtenir le consentement de la personne pour ce type d’intervention, en lui faisant part des limites inhérentes en matière de confidentialité. L’Ordre ne se prononce pas sur des logiciels ou des plateformes spécifiques; il vous revient, travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux, de faire les recherches appropriées ou de vous référer, le cas échéant, aux instances responsables dans votre établissement.

Pour plus de détails, consultez le présent avis de l’Ordre sur la confidentialité dans les milieux de travail.

Si vous devez être présent dans votre milieu de travail, vous avez aussi une responsabilité quant au respect des directives de la santé publique, notamment en ce qui concerne la distanciation physique de 2 mètres.

 

Abolition des normes d’encadrement de la pratique autonome
des travailleurs sociaux

Le Conseil d’administration de l’Ordre a procédé en février dernier à l’abolition des normes d’encadrement de la pratique autonome des travailleurs sociaux. Dans un avis professionnel déposé sur le site de l’Ordre, section Centre de documentation, l’Ordre précise cependant que l’abolition de ces normes n’exempte en rien les travailleurs sociaux de devoir respecter leurs obligations professionnelles et déontologiques, dont les normes généralement reconnues en travail social.

 

Précisions sur la pratique autonome

Si, comme travailleur social ou thérapeute conjugal et familial, vous exercez en pratique autonome, vous avez la responsabilité de prendre les mesures pour assurer votre sécurité et celle de votre clientèle pendant la crise sanitaire. Il vous revient de déterminer si vous poursuivez les services en personne, ce qui vous est actuellement permis puisque les cabinets privés de services professionnels de ressources professionnelles du réseau de la santé et des services sociaux figurent sur la liste des services essentiels promulguée par le gouvernement du Québec le 23 mars. Le cas échéant, vous devez suivre strictement les consignes sanitaires et de distanciation physique de 2 mètres recommandées par les autorités publiques.

Vous devez également respecter vos obligations pour ce qui est des honoraires. Vous ne pouvez en réclamer pour des services non dispensés, par exemple parce que le client n’accepte pas de poursuivre en télépratique. Nous vous invitons d’ailleurs à vous informer à propos des mesures gouvernementales à la disposition des travailleurs autonomes dans la situation actuelle.

 

«Formation à l’animation de groupes de codéveloppement professionnel »
Quelques places encore disponibles

En demeurant sensible aux enjeux vécus par les membres en cette période de pandémie, l’Ordre souhaite néanmoins maintenir l’offre de ses activités de formation continue. Dès lors, de nouvelles modalités de diffusion ont été préconisées pour certaines formations.

Quelques places sont encore disponibles pour l’activité «Formation à l’animation de groupes de codéveloppement professionnel» qui sera diffusée en direct les 26 juin et 3 juillet prochains. L’activité se déroulera via l’application Zoom, en présence d’un formateur, afin de respecter la structure et la nature même de la formation.

Nous vous invitons consulter le catalogue de l’Ordre afin de pouvoir vous inscrire, si vous le souhaitez: https://www.otstcfq.org/formationcontinue/catalogue

Si vous ne parvenez pas à vous inscrire par faute de places disponibles ou pour nous faire part de votre intérêt à suivre cette activités de formation à court terme, nous vous invitons à communiquer avec nous formationcontinue@otstcfq.org

 

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NOS MEMBRES DANS LES MÉDIAS

Être à l'écoute de la détresse des travailleurs des CHSLD, le temps de la pandémie
(9 juin) Rosalee Brouillard, travailleuse sociale et Julie Lavoie, hygiéniste dentaire, forment une des équipes d’aide psychosociale implantées par le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal pour soutenir le personnel des CHSLD, le temps de la pandémie. Améli Pineda, journaliste au Devoir, les a rencontrées.

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Le système judiciaire déconfine, mais attention en matière de garde d’enfants…
(4 juin) Alors que les activités dans les palais de justice reprennent graduellement, en collaboration avec ses collègues, Karine Joly, T.S., médiatrice familiale, rappelle que la communication, la tolérance et l’entente à l’amiable devraient encore primer en matière de garde d’enfants.

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Violence conjugale: la pandémie de l’ombre
(3 juin) Claudine Thibaudeau, travailleuse sociale chez SOS violence conjugale, commente les effets de la pandémie. Elle indique entre autres que, pendant le confinement, des employeurs ont appelé SOS Violence conjugale pour demander ce qu’ils «devraient faire dans le contexte où une personne n’est pas au travail [et qu’ils soupçonnent être à risque de violence conjugale]».

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