Avec sa bonification pitoyable de 1,3 % la première année, ce qui nous amène à 10,3 % sur 5 ans, ce dépôt constitue une nouvelle claque au visage pour les 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu, trop tard. Pour les travailleuses et les travailleurs du Front commun, tendre l’autre joue, c’est terminé.
Malgré le fait que plus de 100 000 personnes sont venues manifester en Front commun dans les rues le 23 septembre dernier, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et malgré l’annonce d’une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul et de tout imposer, habitué à manoeuvrer ainsi depuis sa première élection en 2018.
Avec son nouveau dépôt, le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.