Bien que les discussions à la table centrale continuent d’avancer, les questions des salaires, des assurances, des disparités régionales et des ouvriers spécialisés ne sont toujours pas réglées.
Plusieurs messages contradictoires ont circulé dans les médias. À cet effet, nous tenons à préciser que nous avons signalé à la partie patronale que nous étions ouverts à discuter d’une convention collective pouvant aller jusqu’à une durée de cinq ans, pour autant que celle-ci réponde à nos demandes d’enrichissement et de rattrapage. Par ailleurs, nous n’avons pas chiffré ces demandes, nous avons plutôt indiqué au gouvernement que notre ouverture était liée à deux conditions, soit :
1- Qu'elle garantisse la protection du pouvoir d'achat;
2- Qu'elle amène un enrichissement. Celui-ci n'a pas été chiffré afin de laisser un espace de négociation à la table.
Sur les assurances et les ouvriers spécialisés, les discussions se poursuivent. Le Front commun a été excessivement clair avec ses
vis-à-vis à la table : pour conclure une entente à la table centrale, il devra y avoir des avancées sur ces éléments de même qu’en ce qui concerne les conditions de travail aux différentes tables sectorielles.
Depuis plusieurs jours, le Front commun propose des solutions afin
de répondre aux enjeux du gouvernement. Il sera important que le gouvernement trouve également des solutions pour répondre aux priorités des travailleuses et des travailleurs. Devant l’état actuel
des réseaux, l’heure n’est pas au statu quo, encore moins aux attaques.
En terminant, le Front commun a invité ses membres à profiter
du temps des fêtes pour tenter de faire le plein d’énergie. Si nous
devions nous retrouver en contexte de négociation en début d’année prochaine, les 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun seront mis à contribution. L’implication de chacune et de chacun est primordiale.