J’aimais la machine à écrire, la bibliothèque, les vieux albums photos avec des photos en noir et blanc au contour dentelé, les meubles de la maison. J’aimais regarder ma grand-mère lire avec son chat sur les genoux et voir mon grand-père absorbé par ses recherches de généalogie. Notre restaurant préféré, c’était le St-Hubert. Mon grand-père, une vrai légende, s’offrait l’assiette quart-cuisse ET côtes levées, suivie d’un brownies recouvert d’une boule de crème glacée et d’un coulis au chocolat. Moi aussi j’avais droit à ce dessert fabuleux. À la maison, on mangeait "santé" et on n'allait pas vraiment au restaurant, alors ces repas avec mes grands-parents étaient pleinement dégustés, savourés.

Une fois adulte, j’avais de belles discussions avec eux. En fait, j’avais l’impression que c’était toujours la fête, ensemble. Je garde chez moi une photo d’eux alors qu’ils étaient adolescents et qu’ils tombaient amoureux. Ils ont toujours gardé l’air taquin qu’ils ont sur cette photo.

Les voir mourir, tour à tour, a été difficile. Je me souviens, la dernière fois que j’ai vu mon grand-père, il savait qu’on ne se reverrait pas. Il m’a dit adieu avec les yeux en me regardant intensément et avec un sourire d’une grande tendresse. Sa mort, puis celle de ma grand-mère, a laissé un grand vide en moi.

Mais… maintenant, me voici à mon tour grand-mère. Quel cadeau de la vie! Deux extraordinaires petites-filles, nées presque un siècle après mes grands-parents, enchantent ma vie. Les voir se développer, avoir une personnalité bien à elles, est si merveilleux. Je nous revois, juste nous trois, cachées dans une cabane inventée. La plus vieille et moi jouons avec les toutous tandis que le plus jeune ne se tanne pas de faire des coucous et des blagues de bébé.

Leur émerveillement devant les choses de la vie me rappelle de m’émerveiller, moi aussi. C’est qu’on oublie, dans le tourbillon de la vie.

Leurs petites mains potelées, leurs éclats de rire, la façon dont elles vivent intensément chaque moment : c’est l’amour fou.

J’espère que nous pourrons vivre des aventures ensemble quand elles seront plus vieilles, sans leurs parents, manger du St-Hubert à l’insu de ces derniers et s’amuser. J’aimerais vivre assez vieille pour les voir grandir et devenir des femmes. J’aimerais même les voir devenir mères et tenir dans mes bras leurs petits bébés… C’est l'un de mes rêves.

« Couronne des vieillards, leurs petits-enfants !. » (Livre des Proverbes, 17 :6)

Claude-Hélène Desrosiers

8 septembre - Nicolet Messe chez les Soeurs de l'Assomption de la Sainte Vierge 10h00

14 septembre - Sainte-Victoire (Victoriaville) Messe pour le 20e anniversaire d'ordination de l'abbé David Vincent 9h30

14 septembre - Drummondville Pèlerinage annuel au cimetière Saint-Pierre 14h00

15 septembre - Nicolet Rencontre interrégionale 9h00

16-19 septembre - Lac Bouchette Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ)

22-26 septembre - Montréal  Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC)

Personnel de l'évêché

Curieux de connaître qui fait quoi à l'évêché? Nous vous invitons à consulter le répertoire du personnel sur notre site web. 

À venir

• Église Saint-François-Xavier de Saint-François-du-Lac
• Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Nicolet
• Église de Sainte-Christine
• Église Saint-Michel de Yamaska

C'est l'occasion de visiter ces lieux magnifiques!

Ravivons ensemble notre espérance en célébrant la Vie. Unissons-nous en grand nombre à une équipe de la paroisse St-François d’Assise et à Mgr Daniel Jodoin au cimetière situé au 880 rue St-Pierre, Drummondville. Vous pouvez apporter vos chaises pliantes.

Que le Dieu de l’Espérance accueille dans son Amour celles et ceux qui reposent dans ces cimetières.

Nouvelles

Comité du bon Samaritain

Voici quelques photos du Comité du bon samaritain à l’œuvre.

Il s’agit d’un comité d’œuvre humanitaire, d’entraide et de solidarité avec les personnes du milieu vivant de la solitude.

Ce comité invite les personnes à sortir de leur isolement. Il favorise la tenue d’activités axées sur la dignité et le respect des personnes et est formé de personnes bénévoles de la région.

Lors de la dernière activité, les participants ont remercié Lorraine et Pierre Levasseur qui ont consacré années, temps, disponibilité et cœur depuis le début de ce comité. C’était la dernière activité qu’ils organisaient, d’autres vont prendre la relève, espérons-le.

Célébration spéciale pour le 139e anniversaire de l'arrivée des Soeurs Grises à Nicolet

Le 18 août 1886, avec la permission de Mgr Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe, quatre Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe quittent pour toujours leur congrégation et viennent librement, en cette terre nicolétaine, fonder la communauté des Sœurs Grises de NicoleT : Mère Youville, née Aurélie Crépeau (Supérieure fondatrice), Mère St-Jean-de-Dieu, née Herminie Bernard (co-fondatrice), Mère St-Eusèbe, née Zéphirine Brodeur (co-fondatrice) et Mère du Sacré-Cœur, née Octavie Beaulieu (co-fondatrice).

Nous étions 11 épouses qui avaient soif de partager leur vécu depuis la rencontre de l'an dernier vers la même époque. Il s'en passe des choses en un an!  Et bien sûr, nous avons porté avec nous les épouses pour qui il était impossible d'être présentes.

Les animatrices, Marie, France et Diane, avaient prévu comme thème: "Les arbres, Marie et nous". Évidemment, ça peut paraître étrange, mais dans les faits, c'est ce qui nous réunit en RÉSEAUTAGE qui permet de nous soutenir mutuellement en temps de difficultés comme en temps de joie .

On a d'abord donné une courte définition du réseautage pour, ensuite, démontrer comment les arbres pouvaient réseauter entre eux, principalement par leurs racines. De fil en aiguille, nous en sommes arrivées à Marie qui, elle aussi, pouvait profiter d'un réseau et en faire profiter ceux et celles qu'elle côtoyait. Par exemple, quand elle part voir sa cousine Élizabeth et quand le fruit qui grandit en chacune d'elles se manifeste. Quelle joie!

Et enfin, à l'instar de Marie et comme le réseau racinaire des arbres, chacune de nous a partagé comment on "réseautait":  visite à des personnes seules, téléphones à des amiEs souffrantEs, échanges autour d'un bon café pour raconter des instants heureux, etc.,

Un MERCI SPÉCIAL à Louise A. pour l'animation du jeu sur les arbres. Un GROS MERCI aussi à Jean-Denis qui nous a nourries. Excellent cuisinier!

Les dames ont beaucoup apprécié et ont demandé à récidiver. Qui sait! Peut-être sommes-nous à créer une nouvelle tradition au sein du diaconat de notre diocèse...

Diane Lampron

Installation de l'abbé Gilles Bédard dans ses nouvelles paroisses