Infolettre du BAPE | Juin 2025 | Quoi de neuf ACTIVITÉS ET INITIATIVES | Gabrielle Dessureault de l’organisme AmiEs de la Terre de Québec explique pourquoi des aliments sont gaspillés à l’étape de la transformation et de la fabrication. | Des trucs pour sauver sa bouffe Saviez-vous qu’il faut éviter de ranger les œufs et le lait dans la porte du frigo? En effet, c’est là qu’il y a le plus de changements de température. D’ailleurs, un truc pour réduire le gaspillage consiste à bien organiser les aliments dans son réfrigérateur. De bas en haut, vous placez d’abord les fruits et légumes, puis, la viande, le poisson et les crustacés, ensuite, le lait, les œufs et le fromage et, enfin, les mets prêts à manger et les restants. Les premiers, plus périssables, occupent ainsi la zone la plus froide, tandis que les derniers, à consommer rapidement, attireront votre regard. Il s’agit d’un des nombreux conseils pratiques que Gabrielle Dessureault de l’organisme AmiEs de la Terre de Québec a donnés à l’équipe du BAPE le 10 juin à l’occasion de la conférence Sauve ta bouffe, mieux s’outiller pour moins gaspiller. Nous avons alors découvert toutes sortes de moyens pour réduire nos pertes alimentaires. Par exemple, que faire d’une baguette devenue dure comme la pierre? Un rapide passage sous un jet d’eau et 10 minutes au four à 350 degrés Fahrenheit opèrent apparemment des miracles. La conférencière a également mis en relief l’importance de s’engager dans cette voie alors que le gaspillage, qui touche le tiers de la nourriture produite dans le monde chaque année, a d’importantes répercussions économiques, sociales et environnementales. Le Drawdown Project considère même la réduction du gaspillage alimentaire comme une solution prioritaire en matière de lutte contre les changements climatiques. Un bel encouragement à passer à l’action! | S’entraîner à participer Une dizaine de femmes ont pris part à l’atelier Le BAPE dans ma communauté : je m’implique!, que nous avons offert en collaboration avec le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD), le 19 juin. Dirigée par nos collègues Françoise Quintus et Pierre Batellier, analystes, ainsi que Sylvie Mondor, directrice de l’expertise environnementale et du développement durable, la formation a permis aux participantes de mieux comprendre le fonctionnement de nos audiences publiques et de s’y préparer concrètement. Entre théorie et exercices pratiques, elles ont appris à formuler leurs préoccupations environnementales et à construire un argumentaire efficace. Merci à toutes pour leur implication et au GFPD pour sa précieuse collaboration à la réalisation de cette initiative favorisant la diversité des voix dans nos consultations publiques! | | Amélioration continue Le 6 juin, notre collègue Sylvie Mondor, directrice de l’expertise environnementale et du développement durable, a participé à une journée de travail organisée par l’Association québécoise pour l’évaluation d’impacts. À cette occasion, des collègues du ministère responsable de l’Environnement et de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada ainsi qu’elle-même ont fait des présentations au sujet de l’évaluation environnementale par enjeux. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet Mieux communiquer les études d’impact, dont la prochaine étape consiste en la création d’une trousse pédagogique visant à guider les initiateurs de projets et les consultants dans la réalisation de ce type d’évaluation environnementale. | | | Des points communs Notre président, Alain R. Roy, a assisté au lancement de la 2e édition de L’exercice des fonctions du juge administratif : le savoir-être, le savoir-faire, le 10 juin. En 2022, il avait amorcé la mise à jour de cet ouvrage avec des collègues, avant de devoir tirer sa révérence pour se joindre au BAPE. Il était donc heureux de voir l’aboutissement de ce projet. Il remarque d’ailleurs qu’une partie du contenu s’applique à ce que nous faisons au Bureau, particulièrement en ce qui a trait à la gestion d’une audience et à l’application de la Loi sur les commissions d’enquête. | | | Avez-vous un moment pour nous? Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de loi no 81, nous développons de nouveaux outils de communication et aimerions connaître votre opinion pour nous assurer qu’ils répondent réellement à vos besoins. Nous cherchons des personnes intéressées à tester nos contenus et à nous dire ce qu’elles en pensent, en toute franchise. Vous n’avez pas à être un spécialiste du BAPE pour prendre part à l’exercice, ce qui compte, c’est votre volonté de nous aider. Ça vous intéresse? Remplissez le formulaire et nous vous contacterons. Nous vous remercions à l’avance pour votre collaboration! Remplir le formulaire | | De retour en août L’heure juste prendra une pause en juillet, mais comme le BAPE continuera de tourner, nous vous invitons à suivre nos dossiers en consultant notre site Web et nos médias sociaux. Nous vous retrouverons avec grand plaisir à la fin du mois d’août. En attendant, passez un bel été! | | Illustration : Mathieu Lampron | Le BAPE en 10 épisodes divertissants Il y a quelques mois, nous vous annoncions avec beaucoup de fierté la diffusion d’une bande dessinée illustrant de manière ludique le déroulement d’une consultation publique du BAPE et comment vous pouvez y participer, en vous informant et en vous exprimant sur des projets susceptibles d’entraîner des répercussions dans votre communauté. Vous n’avez peut-être pas vu passer l’information, alors nous vous rappelons qu’il est toujours possible de lire, dans notre site Web, l’histoire de Charlotte, Maxime et leurs amis de Trois-Sommets-les-Pins, qui décident de s’impliquer dans le processus d’évaluation environnementale d’un projet d’élevage de scarabées. Lire la BD | Le BAPE en action DOSSIERS CONFIÉS PAR LE MINISTRE | Lectures de vacances Quoi de plus agréable que de dévorer un rapport ou un compte rendu du BAPE sur le bord d’une piscine ou confortablement installé dans un hamac? Vous serez comblés, nous avons beaucoup de lectures pour vous cet été. | | Le rapport sur le projet éolien Des Neiges – Secteur Charlevoix est disponible depuis le 3 juin. Il offre une synthèse des préoccupations et des opinions des participantes et participants à l’audience publique ainsi que l’analyse, les constats et les avis de la commission d’enquête, composée de Marie-Eve Fortin, présidente, et de Martin Lessard, commissaire. Celle-ci conclut notamment que, s’il était réalisé dans sa forme actuelle, le projet pourrait entraîner des répercussions sur des espèces ayant un statut de protection, à savoir la population de caribous forestiers de Charlevoix, la grive de Bicknell et des espèces de chauves-souris. Elle émet d’ailleurs plusieurs avis à ce propos. Elle se prononce également au sujet du paysage et du tourisme. Par exemple, selon elle, il serait opportun qu’une étude des effets du développement éolien sur l’activité touristique dans la région de Charlevoix soit réalisée. Enfin, la commission considère que les évaluations à la pièce des projets de parc éolien ne favorisent pas une prise en compte adéquate de leurs effets cumulatifs potentiels. Elle encourage donc le gouvernement du Québec à se doter d’une vision plus globale et concertée pour le développement de la filière éolienne. Si vous voulez tous les détails, lisez le rapport. Pour un aperçu, consultez ses faits saillants et son résumé en un clin d’œil. Consulter le rapport | 💡LE COIN DES CURIEUX Dans son rapport, la commission d’enquête estime qu’une autorisation éventuelle du projet devrait exiger l’application de la mesure de bridage dès la mise en service du parc éolien, mais savez-vous en quoi consiste cette mesure? Cette mesure consiste à attendre que le vent atteigne une vitesse plus élevée qu’à l’habitude avant de démarrer les éoliennes pendant la période d’activité des chauves-souris, soit de 30 minutes avant le coucher du soleil jusqu’à 30 minutes après le lever du soleil, entre le 1er juin et le 15 octobre (DQ4.1, p. 9). Lisez le rapport pour en savoir plus! | Photo : Sébastien Bisson photos | Le rapport sur le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique à Mont-Laurier vient tout juste d’être rendu public. Le mandat d’enquête et d’audience publique, qui a débuté le 10 février dernier, était sous la présidence de Joseph Zayed, avec la participation de Prunelle Thibault-Bédard, commissaire. Les constats et les avis qui se trouvent dans le rapport serviront à éclairer la prise de décision gouvernementale sur le projet. La commission considère notamment que l’agrandissement du LET de Mont-Laurier est justifié et nécessaire pour assurer la continuité des services d’élimination des matières résiduelles des municipalités desservies par la Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL). Le projet s’avère également pertinent sur le plan économique et compatible avec le maintien d’une solution locale d’enfouissement. La commission se prononce aussi sur les pratiques de gestion des matériaux de recouvrement ainsi que les besoins d’élimination de la RIDL. Enfin, elle insiste, entre autres, sur l’importance pour la RIDL d’adopter une approche proactive en matière de communication publique avec la population de Mont-Laurier lorsqu’il est question de nuisances comme les odeurs ou les impacts paysagers. Tous les détails se trouvent dans le rapport. Il est également possible de lire ses faits saillants et son résumé en un clin d’œil. Consulter le rapport | 💡LE COIN DES CURIEUX Est-ce qu’un paysage qualifié d’ordinaire peut avoir de la valeur? La réponse en court : tout à fait, surtout pour les personnes qui y vivent. Le rapport sur le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique à Mont-Laurier s’intéresse à cette question. On y décrit que la valeur d’un paysage n’est pas seulement une question d’esthétisme, mais aussi de mémoire et de vécu. L’appréciation d’un paysage est donc subjective et ne doit pas être basée seulement sur sa reconnaissance de la part d’autorités municipales ou régionales. Lisez le rapport pour en savoir plus! | Vous pouvez aussi lire le compte rendu de la période d’information publique sur le projet de ligne de raccordement à 315 kV du projet éolien Des Neiges – Secteur sud dans la MRC de La Côte-de-Beaupré, qui a été diffusé le 11 juin. Il fait état des différentes actions qui ont été réalisées pour informer le public et des préoccupations soulevées à l’occasion de la séance d’information du 14 mai. Comme le ministre responsable de l’Environnement n’a reçu aucune demande d’examen public relativement à ce projet, le rôle du BAPE s’arrête là. Cela dit, de son côté, le ministère responsable de l’Environnement poursuit son analyse environnementale du projet. Si vous souhaitez demeurer au fait de la suite du dossier, vous pouvez vous inscrire à l’alerte courriel du Registre des évaluations environnementales. Consulter le compte rendu | Également à surveiller : la parution prochaine du compte rendu de la période d’information publique sur le programme décennal de dragage au port de Bécancour et des rapports sur le projet de parc éolien de la Madawaska à Dégelis et Saint-Jean-de-la-Lande, le projet de modernisation du réseau électrique entre les postes Saraguay et Rockfield, et le projet de poste Hochelaga à 315-25 kV et lignes d’alimentation à 315 kV à Montréal. Consulter le site Web | | Simulations visuelles : Pesca Environnement | MRC DE MONTMAGNY Vous pouvez vous exprimer sur deux projets éoliens! À la suite de la première partie de l’audience publique sur les projets de parcs éoliens Saint-Paul-de-Montminy et de la Forêt Domaniale dans la MRC de Montmagny, qui s’est déroulée les 10 et 11 juin, nous vous invitons maintenant à donner votre opinion sur ces deux projets. Vous aurez l’occasion de le faire de vive voix en participant à la deuxième partie de l’audience, dès le 8 juillet. Celles et ceux qui n’auraient pas réservé de plage horaire avant le 25 juin pourront s’inscrire pour une intervention spontanée durant les séances. Il est aussi possible d’exprimer votre point de vue par écrit en transmettant un mémoire, un commentaire ou une image commentée avant le 3 juillet à midi. Participez, vous pouvez faire une différence! Consulter le dossier | Simulation visuelle : Nicholas Demers | PROJET D’USINE DE SULFATE DE NICKEL Encore temps de s’informer La séance publique d’information sur le projet d’usine de sulfate de nickel dans le parc industriel et portuaire de Bécancour a eu lieu le 17 juin. Vous pouvez la regarder en différé pour prendre connaissance de la présentation de l’initiateur, Vale, et des explications concernant le BAPE. La date limite pour demander un BAPE sur ce projet au ministre responsable de l’Environnement est le 4 juillet. Consulter le dossier | | Photo : Hydro-Québec Photo : Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean | POSTE JEAN-JACQUES-ARCHAMBAULT ET LET D’HÉBERTVILLE-STATION Il y aura des audiences C’est confirmé! Le ministre responsable de l’Environnement vient de confier deux nouveaux mandats d’audiences publiques au BAPE. Le premier porte sur le projet de poste Jean-Jacques-Archambault à 735-120 kV dans Lanaudière et il commencera le 28 juillet. La commission d’enquête qui examinera le projet sera composée de Joseph Zayed, président, et de Michel Allaire, commissaire. Restez à l’affût pour les détails. Le deuxième concerne le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique d’Hébertville-Station et il débutera le 15 septembre. Nous annoncerons la composition de la commission d’enquête responsable de la consultation et les modalités de participation plus tard cet été. | | Dites-nous ce que vous avez pensé de cette parution. Commenter | | Suivez-nous sur les réseaux sociaux! | Membres du Comité Infolettre : René Beaudet, Shirley Bishop, Alexandre Bourke, Alexandra Dufresne, Marie-Eve Fortin, Josiane Ouellet et Françoise Quintus | Ont aussi participé à cette parution : Andrea Aristizabal (montage), Patrick Fournier (texte), Virginie Begue (site Web), Lina Croteau (révision), Karine Fortier et Mathieu Giguère (illustrations) | | © Gouvernement du Québec, 2025 | | | | |