Ce mois-ci:

Mot de la direction

La rentrée, autrement

Journée de la bisexualité

Journée mondiale de prévention du suicide

Bibliodiversité

Capsule santé / Sexe et Covid

Nouvelle stagiaire en sexologie

Anniversaires du mois

Activités de groupe

Fin des vacances

La saison estivale tire à sa fin. J’espère que vous en avez profité pleinement. L’été a été magnifique, ce qui a fait beaucoup de bien après un printemps difficile pour plusieurs d’entre nous.

C’est une rentrée particulière que nous vivons cette année. Nous ignorons comment les interventions se feront dans les différents milieux. Nous avons déjà reçu des demandes d’informations et de présentation d’ateliers dans certaines écoles. Pour respecter les consignes de la Santé publique et les règles de distanciation, nous devrons nous ajuster pour que les interventions que nous offrons puissent se faire tant en présentiel ou qu’en distanciel. Il demeure primordial de prioriser la sécurité pour nos travailleuses et de nos bénévoles, surtout en regard d’une deuxième vague de la pandémie qui pointe déjà dans certaines régions.

Rencontres de groupe en présentiel

Nous ne pouvons pas encore reprendre les rencontres de groupe au local pour le moment. Nous avons dû réaménager l’espace pour que notre travail respecte les règles sanitaires. Nous continuerons les rencontres par la plateforme Zoom. En août dernier, nous avons fait une première activité de groupe à l’extérieur. Le 17 septembre, une première rencontre intérieure pour nos membres se tiendra dans la grande salle du Carrefour. Nous devrons limiter le nombre des participants à 7 personnes, incluant la responsable du groupe. Le port du masque pour circuler de l’entrée du bâtiment à la salle est obligatoire, ainsi que la désinfection des mains à l’arrivée. Les participants pourront apporter leur bouteille d’eau et enlever leur masque une fois assis à la place assignée. Aucune nourriture à partager ne sera autorisée. Les participants devront s’inscrire d’avance à l’activité en donnant leur nom et leur numéro de téléphone. Une personne qui se présenterait sans être inscrite ne pourra pas participer à la rencontre. De plus, il sera interdit de circuler sur les étages. Les autres rencontres se poursuivront via Zoom. Notez que deux rencontres virtuelles pour les personnes trans se tiendront les mercredis 9 et 23 septembre.

AGE et AGA

Le JAG prépare une assemblée générale extraordinaire, suivie de l’assemblée générale annuelle qui aura lieu en novembre. Ces rencontres avaient été reportées à cause du confinement imposé par la pandémie. Si tout va bien, nous devrions tenir les deux assemblées en présentiel. Toutefois, selon l’évolution d’une possible deuxième vague de la pandémie, nous réajusterons le tir en fonction des règles sanitaires et d’un possible reconfinement. Nous vous ferons part des modalités et des règles pour la tenue des dites assemblées dans les prochaines semaines.

Membrariat

Avec l’arrivée de la Covid-19, nous avons tardé à aviser les membres de renouveler leur membrariat à l’organisme. Il est important que les membres aient payer leur cotisation annuelle de 10 $ pour pouvoir participer activement à l’AGE et l’AGA de novembre prochain afin de voter sur des propositions, entériner les nouveaux règlements généraux, voter sur les changements que nous devrons apporter à nos lettres patentes, proposer et élire les administrateurs au Conseil d’administration.

Il y a plusieurs façons de payer votre renouvellement.

  • Par la poste en envoyant un chèque à l’ordre de Jeunes Adultes Gai-e-s (J.A.G.) ;
  • Par virement Interac à direction@lejag.org

                  Question : Quel organisme ? / Réponse : lejag

  • En personne, sur rendez-vous seulement ;
  • Lors de la tenue d’une activité en présentiel avec un paiement par chèque ou en argent (montant juste).

Nous ferons un rappel à cet effet dans les prochaines semaines.

Planification stratégique

Le JAG a fait une demande de soumission à dix personnes et entreprises pour l’élaboration d’une nouvelle planification stratégique. La date limite pour le dépôt des soumissions est le 18 septembre prochain. Toutes les personnes que nous avons approchées dans le cadre de cette demande ont manifesté leur intérêt pour nous aider à préparer le JAG de demain. Dès le mois d’octobre, nous vous annoncerons la personne ou l’entreprise retenue. Nous formerons aussi un comité de travail pour lequel des membres et des administrateurs seront sollicités.

Je vous souhaite à toustes une belle rentrée 2020, même si celle-ci se démarque par sa singularité.

Dominique Gauvreau

La rentrée, autrement 

Justine Hémond, intervenante

Ciseaux, crayons à mine, gomme à effacer et… masque ! Ce nouvel article sur la liste des effets scolaires obligatoires signe le début d’une année à venir qui sera bien différente des précédentes. Les étudiant.e.s qui viennent tout juste de faire leur retour sur les bancs d’école sont maintenant confronté.e.s à un changement de routine : fini les accolades et bienvenues les odeurs de gel antiseptique qui s’ajouteront à celles des parfums en « cacane » et bien plus encore ! Avec une année scolaire 2020-2021 atypique, avant même qu’elle ait vraiment débuté, pourquoi ne pas en profiter pour apporter d’autres changements qui nous semblent nécessaires depuis fort longtemps ?

Les jeunes de 10 ans et plus devront porter le masque dans les milieux scolaires et il s’agit d’une mesure qui ne fait pas l’unanimité. Cependant, combien d’enfants doivent porter un autre type de masque depuis bien plus longtemps que le début de l’année scolaire ? Il faut prendre conscience qu’une personne qui se questionne au niveau de son orientation sexuelle et/ou de son identité de genre peut se sentir prisonnière de son secret, sentir qu’elle ne peut pas montrer ouvertement ses couleurs de peur d’être jugée et rejetée. Ce masque qu’elle doit porter tous les jours n’est peut-être pas physique et visible, mais il lui sert tout de même à se protéger, puisqu’elle ressent le besoin de se cacher derrière. Chaque personne devrait être libre d’exprimer ouvertement qui elle est. C’est pourquoi il faut du changement et qu’il faut faire autrement.

C’est la raison pour laquelle je vous invite à devenir un.e allié.e de la communauté LGBT+. En quoi ça consiste ? C’est assez simple; être respectueux.se, ouvert.e d’esprit et à l’écoute. C’est d’accepter que chaque être humain soit différent, que ce soit par sa couleur de yeux, sa grandeur, ses émissions de télévision préférées, par son orientation sexuelle et/ou son identité de genre et que c’est ce qui le.la.lo rend belleau. Si vous êtes témoin de gestes d’intimidation, de blagues déplacées ou que vous voyez une personne être seule et isolée, n’hésitez pas à aller lui parler, lui montrer que vous lui apportez votre soutien, votre écoute, et ce sans discrimination. C’est aussi de ne pas oublier qu’avant de s’identifier dans l’acronyme LGBT+, une personne s’identifie avec la lettre « H » pour Humain, comme toustes.

Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à communiquer avec le JAG. Nous sommes là pour vous !

Journée de la fierté bisexuelle

Jessica Grenon, intervenante

Cette année, ce sera le 21e anniversaire de la Journée de la fierté bisexuelle, qui peut également se nommer : Journée de visibilité Bi ou Journée de la bisexualité.

Saviez-vous que ce moment de célébration existait ? D’ailleurs, le dimanche précédent le 23 septembre marque le début de la Semaine de la sensibilisation bisexuelle. Tout d’abord, il faut savoir que ce mouvement a commencé en 1999 par l’initiative de trois activistes bisexuel.le.s des États-Unis et qu’aujourd’hui, plusieurs pays la soulignent. (Référence ICI).

Il est toujours important de parler de la réalité bisexuelle, car malgré la sensibilisation à ce sujet, plusieurs mythes et préjugés perdurent. Ces derniers sont souvent engendrés par l’invisibilité sociale de la bisexualité. Par exemple, lorsqu’une femme est en couple avec une autre femme, la majorité des gens penseront que ce sont des femmes lesbiennes, alors que si cette femme est en couple avec un homme alors on dira qu’elle est hétérosexuelle. Cependant, dans les faits, chaque personne de ces exemples de couple peut être bisexuelle ! On dirait bien que ce n’est pas encore un réflexe de penser que l’homosexualité et l’hétérosexualité sont les seules possibilités. C’est ce que je veux dire par l’invisibilité de la bisexualité.

J’ai envie de vous faire mon petit top 3 des préjugés qui me gossent au sujet de la bisexualité.

  1. « Les bisexuel.le.s c’est juste du monde qui veulent coucher avec TOUT le monde ! »

Excusez-moi, pardon ?!? Chaque être humain a des critères de sélection et des attirances physiques, intellectuelles, et autres qui lui donnent envie (ou non) d’avoir des relations amoureuses/sexuelles avec une autre personne. C’est comme si on prenait par exemple, une femme hétérosexuelle, est-ce qu’elle serait attirée par TOUS les hommes ? Bien sûr que non ! Et c’est la même chose pour les personnes bisexuelles.

  1. « C’est clairement une mode la bisexualité ! »

Beaucoup de gens croient encore que la bisexualité c’est une mode. Mais pourquoi ? J’ai ma petite théorie là-dessus ! Je crois que depuis quelques années, les jeunes et moins jeunes se donnent davantage le droit d’explorer leur sexualité et de tenter de nouvelles expériences ce qui les amènent à pouvoir comprendre mieux et/ou plus rapidement leurs attirances sexuelles. Oui, certaines personnes s’affirmeront comme bisexuelles et finalement s’identifieront plus tard comme homosexuelles ou hétérosexuelles, c’est possible. Toutefois, ce n’est pas du tout la majorité, alors il faut faire attention avec les généralisations hâtives ! Malgré certaines méconnaissances sur cette orientation sexuelle, il y a assurément une plus grande ouverture à la diversité sexuelle, ce qui fait qu’un plus grand nombre de personnes affirment leur bisexualité. Est-ce qu’il y avait moins de personnes bisexuelles autrefois ? Non, pas nécessairement. Aujourd’hui, on se permet simplement d’en parler ouvertement.

  1. « Tu dois aimer ça les trips à trois vu que tu es bisexuel.le ? »

Houlala !... Je ne sais pas par où commencer avec ce préjugé tenace et à la limite violent, en plus d’être faux ! Avoir envie d’avoir des relations sexuelles à trois est possible, c’est certain, mais ceci n’a rien à voir avec une orientation sexuelle précise. De percevoir la bisexualité uniquement sous l’angle de la sexualité peut être très difficile pour les personnes s’identifiant ainsi. C’est objectiver des personnes en fonction de leur orientation sexuelle, c’est brutal et dégradant ! Comme si le fait d’être bisexuel.le enlevait la possibilité, entre autres, d’être en relation amoureuse/sexuelle de façon exclusive avec un. e partenaire. La venue d’une troisième personne lors d’une activité sexuelle peut être l’envie de certaines personnes bisexuelles, mais pas de toustes et pas en tout temps non plus, rappelez-vous-en !

Ceci n’est qu’une infime partie des préjugés que j’ai lus ou entendus et mes réponses à ceux-ci ne reflètent que ma vision. Peut-être diffèrent-elles des vôtres, c’est possible, l’objectif étant uniquement de faire comprendre qu’il faut toujours faire attention aux préjugés qui, en plus, sont souvent absurdes.

Le drapeau

Le drapeau bisexuel tel qu’on le connait a été créé par Michael Page en 1998. Il est composé de trois bandes de couleurs différentes : le magenta, situé au haut du drapeau, représente l’attirance sexuelle pour les personnes de même sexe ou genre ; le bleu royal, situé dans le bas du drapeau, représente l’attirance sexuelle pour les personnes de sexe ou genre opposé et le violet, situé au centre du drapeau, est de plus petite taille et représente le chevauchement entre le magenta et le bleu pour signifier l’attirance sexuelle pour deux ou plusieurs sexes ou genres (Référence ICI)

Conclusion

J’espère que vous êtes maintenant convaincu.e.s de la pertinence et de l’importance qu’a cette Journée de la visibilité bisexuelle ? Sachez qu’il y a toujours place à une meilleure compréhension et ouverture concernant cette orientation sexuelle et que vous pouvez être cette personne qui initie le changement auprès de votre entourage en démystifiant les mythes et préjugés au sujet de la bisexualité. N’hésitez pas à montrer vos couleurs, à être authentique et/ou à être un.e allié.e.; c’est ainsi que nous pouvons engendrer des changements !

JeSs du JAG !

Travaillons ensemble pour la prévention du suicide

Justine Hémond, intervenante

Argent, amour, amitié, famille, ce sont quelques-unes des raisons qui, lorsque manquantes, peuvent peser lourd sur une paire d’épaules. Pour certaines personnes, ce poids est constant, elles n’en voient pratiquement jamais la fin, du moins, c’est l’impression qu’elles ont. Lorsque quelqu’un est aux prises avec une situation semblable, il peut en venir à ne plus voir la lumière au bout de leur souffrance ce qui crée un sentiment d’urgence. Malheureusement, beaucoup trop de gens se retrouvent dans cette situation et finissent par voir le suicide comme seule option.

Le 10 septembre prochain sera la Journée mondiale de la prévention du suicide comme chaque 10e jour de chaque 9e mois de toutes les années. Cependant, avec le confinement que nous avons vécu, les emplois qui ont été supprimés et malheureusement bien d’autres situations difficiles, certaines personnes voient l’effet de lourdeur s’amplifier. C’est pourquoi il est important que toustes mettent un effort afin de travailler ensemble pour prévenir le suicide et permettre aux gens de comprendre qu’il existe une frontière entre la distanciation physique et la distanciation sociale. Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas serrer quelqu’un dans nos bras qu’on ne peut pas lui apporter de l’écoute et du soutien. Les idéations suicidaires ne font pas de discrimination en lien avec la couleur de peau, le poids, l’âge, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, ça peut toucher tout le monde.

Si vous faites partie des personnes qui vivent actuellement une situation difficile et que vous souhaitez être écouté.e, voici quelques ressources disponibles :

Contact Richelieu Yamaska

420, avenue de la Concorde N, Saint-Hyacinthe, QC J2S 4N9

450 774-6952

Association québécoise de prévention du suicide

1 866 277-3553

21 septembre : Journée internationale de la bibliodiversité !

Sylvie Villeneuve, adjointe administravive

 

Bonjour à toustes !

 

Avant de vous parler de cette journée particulière, permettez-moi de me présenter. Je suis la nouvelle adjointe administrative du JAG ! Avant de joindre cette merveilleuse équipe, j’ai étudié et travaillé dans plusieurs domaines me permettant d’acquérir un bon bagage d’expériences qui font de moi une personne assez polyvalente ! Je suis la maman de deux jeunes adultes, un garçon et une fille. Je suis également l’amoureuse d’un homme qui est mon âme sœur et ensemble nous sommes les parents adoptifs d’un gros matou roux ! J’adore le fleuve Saint-Laurent et les mets indiens ! Depuis longtemps, je me considère comme une alliée de la communauté LGBT+ et, pour cette raison, je suis très fière de faire partie, moi aussi, de la gang du JAG !

 

La bibliodiversité, c’est quoi ça ?

Ce terme est apparu au Chili dans les années 90 : bibliodiversidad. C’est à un groupe d’éditeurs chiliens que nous devons ce mot et ce mouvement qui ont fait naître l’Alliance internationale des éditeurs indépendants qui regroupe maintenant plus de 400 maisons d’édition indépendantes de 46 pays de tous les continents. Ces éditeurs sont dits « indépendants » parce qu’ils ne reçoivent pas de subvention ou de soutien financier d’une quelconque organisation qui aurait droit de regard sur leurs publications.

 

Pourquoi ce mot ?

C’est parce qu’il fait référence à la biodiversité dont la définition est : système autosuffisant complexe dont font partie des espèces différentes vivant actuellement sur la planète ainsi que l’interaction entre elles et leur environnement.

 

La bibliodiversité est donc : « un système autosuffisant complexe qui regroupe l’art de raconter des histoires, l’écriture, l’édition et tous les autres types de production de littérature orale et écrite. » 1

 

Les éditeurs indépendants prônent la bibliodiversité et se veulent ainsi la voix des minorités, celles qui ne sont que rarement représentées au sein des grandes maisons d’édition. À leur manière, ils contribuent à « l’épanouissement de la culture et à la bonne santé du système écosocial.2 Donc, au lieu de ne proposer que des best-sellers, ces livres à succès qui sont trop souvent des versions édulcorées des uns les autres, les éditeurs indépendants privilégient la diffusion des savoirs non homogénéisés et exposant une grande variété de points de vue. Ce sont donc eux qui s’emploient à protéger et promouvoir la bibliodiversité.

 

En quoi ça nous concerne ?

En juin 2019, la Conférence sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles avait lieu à Paris. L’une des recommandations issues de cette conférence disait ceci : « L’UNESCO devrait s’attacher à lutter plus énergiquement contre les discriminations à l’égard des femmes, des [personnes de la communauté] LGBTI et des minorités dans le cadre des droits culturels. » 3

 

Les minorités culturelles sont partout sur la planète. Pourtant, elles sont sous-représentées dans l’univers de « l’édition de masse », même dans leur propre pays. On parle ici de la littérature africaine, maghrébine, sud-américaine, innu, mais aussi de littérature issue ou parlant de la communauté LGBT+. On parle également de publications tels les « travaux sur la mémoire sociale, sur la situation des droits humains et des mouvements sociaux, les minorités ethniques et sexuelles ».4

 

Ces livres traitant de la diversité sexuelle sont souvent publiés par des éditeurs indépendants qui agissent et interviennent en faveur des minorités culturelles. De leur côté, les librairies sont manifestement les diffuseurs et la vitrine de ces publications, contrairement aux grandes surfaces qui n’offrent trop souvent que les grands titres qui s’adressent à la majorité.

 

Voilà pourquoi il me semble important de souligner ici la Journée internationale de la bibliodiversité. Parce que ça nous parle et ça nous rejoint !

 

Mes coups de cœur !

Je vous propose ici quelques coups de cœur parmi les titres de la bibliodiversité reliée à la communauté LGBT+ qui nous ont été suggérés par Nadia Collard de la Librairie L’Intrigue de Saint-Hyacinthe (que je remercie beaucoup, en passant !) :

 

Adultes — Two Sprits : Ma-Nee Chacaby : Un parcours bispirituel. Récit d’une aînée Ojibwé-Crie lesbienne – Éditions Remue-Ménage, 2019.

 

Adolescents — Bisexualité : Marilou Addison : Elle ou lui ? — Éditions de Mortagne, 2016.

 

Enfants — Homoparentalité : Brigitte Marleau : Mes deux mamans à moi – Boomerang Éditions jeunesse, 2020.

 

Enfants — Trans : Christine Baldacchino : Boris Brindamour et la robe orange — Éditions Bayard Canada, 2015. (Également disponible en balado sur ICI )

_________________________________________

1) Susan Hawthorne, Bibliodiversité : Manifeste pour une édition indépendante, Paris : Éditions Charles Léopold Mayer, 2016

.

2) Idem

 

3) UNESCO, Conférence sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, Septième session Paris, siège de l’UNESCO, Salle II 4-7 juin 2019.

 

4) Maria Eugenia Domínguez-Saul, Les éditeurs indépendants au Chili (2000-2005) : Un développement contemporain des industries culturelles. Thèse de doctorat, Université de Montréal, 2010.

Sexe et Covid

Dominique Gauvreau, directeur général

Au début de l’été s’est amorcée la période de déconfinement avec son lot de discussions et d’inquiétudes.

Le journal La Presse rapportait en juin dernier que plusieurs personnes de notre communauté s’inquiétaient de la réouverture des saunas et du risque de contamination par des personnes qui les fréquentent et qui se rendent ensuite dans les bars.

Dans l’article « La fermeture temporaire des saunas gais réclamée », on y lit : « Je fais appel au sens de la responsabilité civile des propriétaires; je comprends que c’est dur économiquement, mais le risque d’éclosion est extrêmement élevé », a déclaré à La Presse Pierre Côté, médecin dans une clinique du Village gai.

« Je n’ai rien contre les saunas ou contre les [clubs échangistes] pour hétéros, mais, à mon avis, c’est un peu tôt pour l’ouverture », précise-t-il, ajoutant que « tout le monde est un peu surpris de l’ouverture des saunas ».

Dre Sarah-Amélie Mercure, médecin spécialiste à la Direction de santé publique de Montréal, a apporté un autre son de cloche en affirmant qu’aucun cas de Covid-19 n’était relié à la fréquentation des saunas et que ces milieux sont proactifs pour ce qui est de la prévention des ITSS et des mesures sanitaires.

Elle poursuit : « Les saunas et bars échangistes sont soumis aux mêmes règles sanitaires que les autres établissements, comme le triage, la vérification des symptômes, la distanciation physique et le port du masque dans les aires communes ».

Du même coup, nous voyons un relâchement des consignes dans plusieurs endroits, surtout chez les jeunes. En est-il de même dans les saunas ? Peut-on prendre le risque de s’exposer à la Covid en fréquentant ces établissements ? Est-ce que je recommanderais à quelqu’un d’aller au sauna ? Ce sont certes des questions auxquelles il m’est impossible de répondre en ce moment. D’une façon ou d’une autre, le risque zéro d’attraper la Covid n’existe pas.

De l’autre côté, il faudrait peut-être voir dans cette situation une opportunité de travailler sur la réduction des méfaits. Est-il mieux de garder les saunas fermés ? Je n’en suis pas plus sûr. Comme le dit la Dre Mercure : « Souvent, quand on ferme des établissements, on déplace le problème ailleurs où il est plus difficile d’intervenir. »

Il faut voir comment des gens se sont retrouvés à baiser dans les ruelles ou les parcs. On ne parle pas d’une situation uniquement montréalaise. Ça se voit un peu partout. Chose certaine, il ne s’agit pas de milieu sécuritaire. Il s’agit d’endroits publics où les personnes s’exposent à des dénonciations, à la présence policière, au risque d’être vus par des mineurs, sans parler de s’exposer à des actes homophobes et transphobes. Je ne diabolise pas ce genre de pratiques vieilles comme le monde, mais je crois que les saunas demeurent des endroits plus sécuritaires. De plus, la distribution de condoms dans ces établissements contribue à diminuer la propagation des ITSS. C’est sans parler des possibilités de dépistage sur place par des intervenants de la santé publique (infirmiers et infirmières SIDEP).

Tandis que plusieurs s’inquiètent de la situation dans les saunas, on parle peu des rencontres par des applications comme Grindr. Les saunas sont de moins en moins une panacée. Plusieurs ont fermé leurs portes ces dernières années et les applications mobiles sont davantage utilisées.

Là encore, rien ne démontre que ces rencontres soient sécuritaires si les personnes en interaction ne sont pas en mode prévention, autant en ce qui a trait aux ITSS que pour la Covid. Le risque de transmission, si elles fréquentent les bars après avoir eu des relations sexuelles est tout aussi présent que pour les personnes qui fréquentent les saunas.

Ce n’est pas évident pour certains, dans le feu de la passion, d’utiliser le condom. Imaginez lorsque s’ajoutent les questions de distanciation, du port du masque et la règle des deux mètres à respecter. Ça devient un méchant casse-tête.

La semaine dernière, la Dre Theresa Tam de la Santé publique du Canada rappelait qu’en temps de pandémie la masturbation demeurait la forme de sexualité la plus sûre, ainsi que les relations sexuelles avec un.e partenaire vivant sous le même toit. J’ose imaginer que cette mesure peut s’appliquer aux relations polyamoureuses de personnes qui habitent ensemble. Les responsables en santé publique utilisent trop souvent un langage binaire en ne tenant pas compte de la diversité dans la sexualité humaine.

Est-ce que ça veut dire que si le ou la partenaire ne vit pas sous le même toit, les relations sexuelles sont impossibles ? Non, mais aussi contraignantes soient-elles, il y a des mesures qui sont fortement recommandées. Vous trouverez les informations en cliquant ICI.

Au-delà de la Covid et des relations sexuelles, il faudra s’attarder sur une autre question de santé publique tout aussi inquiétante et très présente en ce temps de pandémie : les problèmes d’anxiété et de dépression dans notre communauté. La pandémie est aussi responsable des maux d’âme ce qui, à mon avis, est tout aussi important.

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter les documents qui suivent.

 

PRÊTPOURLACTION : Covid 19 et le sexe

https://www.pretpourlaction.com/prevention/covid-19/

REZO : Guide des travailleurs du sexe et Covid-19

https://www.rezosante.org/guide-tds-covid-19/

 

Bonjour à toustes !

 

 

Je me nomme Élisabeth-Anne Mailloux et je suis fière d’annoncer que je suis la nouvelle stagiaire en sexologie au sein du JAG. Étant étudiante au BAC en sexologie depuis 2018, je suis très heureuse d’avoir l’opportunité de travailler avec une équipe ayant une aussi belle mission avec une clientèle issue de la diversité sexuelle et de genre. 

C’est lors d’un DEC en soins infirmiers que j’ai découvert ma passion pour l’humain et la relation d’aide. Ayant une très grande capacité d’écoute et d’empathie, un grand désir d’aider les gens ainsi qu’un immense intérêt pour la sexologie, j’ai donc choisi de m’orienter vers ce domaine aux multiples possibilités que j’adore. Que dire à propos de moi ? Je m’identifie comme une femme cisgenre et hétérosexuelle, je suis folle des animaux et je possède deux chats sphinx et un caniche royal. Parfois un peu gaffeuse, je suis néanmoins facile d’approche et toujours prête à aider les gens.

 

Au plaisir de se rencontrer, virtuellement ou en personne ! 

Matthieu Laroche (6)

Matthieu Lefrançois (16)

Olivier Roy (18)

Toryuki Okirasaky (19)

Jean-Sébastien Lavoie (25)

Dominique Théberge (28)

 

Prenez note qu'il n'y aura pas de groupe jeudi le 10 septembre 2020

Information et inscription: 

courriel: jessica.grenon@lejag.org

téléphone: 450 774-1349

 

Rencontre via Zoom

avec Justine Hémond

Mercredi le 9 septembre 2020

18 h 30 à 20 h 00

Rencontre à la salle 104 du Carrefour des organismes populaires

avec Jessica Grenon

Jeudi le 17 septembre 2020

18 h 30 à 20 h 00

Sur inscription seulement

Maximum de 6 personnes avec masque

 

Rencontre via Zoom

avec Dominique Gauvreau

Mercredi le 23 septembre 2020

18 h 30 à 20 h 00

 

Rencontre via Zoom

avec Justine Hémond

Jeudi le 1er octobre 2020

18 h 30 à 20 h 00