Les terres agricoles cultivables ne constituent que 2% du territoire. Elles sont une richesse non renouvelable que l’on doit préserver comme la prunelle de nos yeux.
Au cours des dernières années, les achats de grandes superficies agricoles par des sociétés d’investissements se sont multipliés. Les terres sont désormais une valeur refuge par ces gros joueurs boursiers. Les producteurs, et plus particulièrement la relève, ne peuvent soutenir cette concurrence lorsque vient le temps d’acheter une parcelle de terre.
Le phénomène de financiarisation des terres agricoles pourrait avoir des conséquences irréversibles sur notre modèle agricole, notamment en nous faisant baculer d’une agriculture familiale à une agriculture de salariés.
Si l'on ne fait rien, on risque aussi de voir le nombre de fermes diminuer ce qui entraînerait du même souffle la dévitalisation de nombreux territoires ruraux.