« Si les hommes devenaient enceintes, l’avortement serait accessible au guichet du coin. » Ces mots, brandis par une manifestante à Washington, résonnent telle une banalité a priori imperturbable : le corps des femmes est politique. Dans l’espace public comme privé, le corps féminin est un objet de pouvoir et d’appropriation, un sujet d’aliénation et de gouverne.
Pourtant, ce corps s’affirme aussi comme une force puissante d’émancipation, un espace de liberté et de droits, à revendiquer sans relâche comme autant d’acquis précieux. Au Québec et ailleurs, la lutte pour la souveraineté du corps, sans cesse fragilisée, demeure au cœur des engagements féministes.
Bonne lecture!
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