Comité du colloque

Organiser le colloque annuel de la SQEP qui aura lieu en octobre 2022.

Coordonnateur:

Jean Serge Quesnel

Comité du Bulletin

Assurer la publication mensuelle de l’Infolettre.Publier deux fois par année le Bulletin de la SQEP.

Coordonnatrice:

Anna Guèye

Comité de gouvernance

Améliorer la structure et le fonctionnement de la SQEP.

Coordonnateur:

Jean Serge Quesnel

Comité des finances

Assurer la solvabilité de la SQEP.

Coordonnatrice :

Isabelle-Ann Leclair Mallette

Comité de la formation

Faciliter la professionnalisation en évaluation de programme au Québec et dans le monde francophone en offrant des apprentissages et de la formation en évaluation de programme, et en promouvant l’obtention du titre d’évaluateur/trice qualifié/e.

Coordonnatrice:

Marie-Philippe Lemoine

Comité de la francophonie

Faire rayonner et améliorer le positionnement de la SQEP comme organisation de référence en évaluation de programmes au Québec, au Canada et dans le monde francophone.

Coordonnatrice:

Anna Guèye

Comité de la promotion de l'évaluation

Contribuer au renforcement de liens, d’échanges et de collaborations entre les membres de la communauté des évaluateurs et évaluatrices de programmes du Québec, du Canada et dans le monde francophone et promouvoir le dynamisme de la SQEP.

Coordonnatrice:

Yamina Oulhaci

Kaouther Ksibi

Je suis présentement chargée des opérations à la Jeune Chambre Tunisienne du Québec (JCTQ) ou j’ai pu explorer la gestion de projets dans le contexte des OBNL. Auparavant, avant mon installation à Montréal, j’ai exercé les fonctions de conseillère de services publics au sein du ministère de la Défense Tunisienne ou j’ai développé une expertise en gestion de projets publics, notamment à travers le projet de réforme du budget de l’État. J’ai eu aussi l’occasion de participer à un guide institutionnel pour l’intégration de l’approche Égalité Femme-Homme (ÉFH). Je suis passionnée par l’évaluation des politiques publiques et la gestion des projets.

Des 3 principales leçons que j’ai apprises la première est que l’évaluation est indispensable afin d’orienter la prise de décision, de plus les ‘’five whys’’ sont restées incrustées dans ma mémoire c’est-à-dire qu’on ne fait pas l’évaluation juste pour évaluer mais il y a toujours une relation de cause à effet derrière tout ce processus. D’un autre côté, j’ai beaucoup apprécié l’intervention de M. Philippe Tousignant lorsqu'il a évoqué que souvent les gens ne savent pas qu’ils savent, d’où faire émerger les connaissances permet de faire émerger un sentiment d’efficacité personnelle et collective. Par ailleurs l’interdisciplinarité est importante dans tout travail d’évaluation étant donné que chacun des praticiens portent un regard évaluatif à partir d’une vision spécifique à son domaine ce qui fait que les résultats de l’évaluation peuvent être beaucoup plus représentatifs.

Le colloque était très enrichissant pour moi car il m’a donné une idée globale sur les principaux enjeux du domaine.

Cependant la portée de l’évaluation diffère d’une organisation à l’autre: évaluer l’impact des stratégies entreprises pour diminuer le taux de décrochage scolaire diffère du fait d’évaluer l’engagement des bénévoles dans un OBNL. À mon humble avis, l’évaluation annuelle d’un plan d’actions annuel dans un contexte OBNL consiste à relever les écarts entre les résultats réalisés et ceux attendus. Dans ce cas, cette évaluation peut aider à examiner la causalité. Par ailleurs, ce colloque a suscité mon intérêt dans la mesure ou j’ai encore un engouement à vouloir exercer dans le domaine de l’évaluation des politiques publiques, une véritable prédilection pour moi et j’enchaîne avec une citation qui m’a réellement marquée lors de colloque ‘’people support what they helped create’’ c’est-à-dire que si les parties prenantes contribuent à mettre en œuvre un programme ou un projet, ils seront d’autant plus motivés à vouloir l’évaluer. Toutefois, ce processus d’évaluation doit être impartial dans la limite possible pour être objectif et porteur de sens.

Yamina Oulhaci

Je réside à Montréal, je suis évaluatrice de programme à la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du-Centre-Sud-de-lÎle-de-Montréal.

Le colloque m’a permis de comprendre à travers les différents témoignages des panélistes qu'il était important en tant qu'évaluateur de réfléchir sur notre pratique évaluative au-delà de nos compétences, d'apprendre de nos échecs et de nos réussites afin de nous améliorer dans notre pratique.

La formation donnée sur l’évaluation des besoins lors du colloque était intéressante et enrichissante, elle m’a permis d’avoir une meilleure connaissance sur le sujet.

Lors de cet atelier, la formatrice a proposé une approche de l’évaluation de besoins, une approche qui offre des pistes pour établir un portrait précis et réaliste d’une population ciblées et de ses besoins prioritaires. La première partie de cet atelier portait sur les questions de l’évaluation de besoin : Qu’est-ce qu’un besoin? Qu’est-ce qu’une évaluation des besoins? Quels types de décisions permettent l’évaluation de besoins?

La deuxième partie de cet atelier traitait de l’opérationnalisation de la démarche qui intègre douze étapes regroupées en trois phases, soit l’établissement du portrait de la situation, la collecte et évaluation de nouvelles informations, puis la diffusion et l’action.

Le colloque était une occasion pour moi de découvrir le data party qui est une session de travail participative, elle peut être organisée en ligne ou en personne avec des partenaires ou des parties prenantes intéressées afin de discuter de manière plus collaborative des résultats préliminaires d’une analyse des résultats d’une évaluation, ou de promouvoir les recommandations, un transfert de connaissance et une culture d’apprentissage.

En tant qu’évaluatrice, la réflexion sur les réussites et les échecs en évaluation était très intéressante et elle me sera bien utile dans le cadre de mes fonctions. Ce panel nous permet de réfléchir sur notre pratique évaluative au-delà de nos compétences. De voir comment en tant qu’évaluateur on peut apprendre de nos réussites et de nos échecs, afin de nous améliorer dans notre pratique. Il serait intéressant de garder à l'esprit que les leçons tirées des réussites et des échecs peuvent nous aider à mieux remplir notre rôle d’évaluateur avec bienveillance et que nos projets d'évaluation nous incitent non seulement à adapter nos connaissances mais également nos expériences passées. Chaque projet d'évaluation est une occasion pour les évaluateurs de faire mieux.

La formation sur le data party était très intéressante et enrichissante. Elle m’a permis d’explorer des nouvelles façons de partager des résultats préliminaires d'une évaluation avec des partenaires et collaborateurs.

Il est certain que dans le cadre de mes fonctions, j’utiliserai le data party pour valider l’analyse des résultats d'une évaluation et également lors de la diffusion des recommandations.

Loic Nsabimana

Je suis doctorant en démographie à l’Institut de Formation et de Recherches Démographiques (IFORD) à Yaoundé au Cameroun. Après avoir terminé le PIFED au Québec, je me suis spécialisé en évaluation des projets et programmes dans le domaine de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et de l'urgence humanitaire en Afrique.

C’était ma première participation au colloque de la SQEP également ma première participation à une grande conférence virtuelle avec des outils innovants comme Kumospace. Je dois dire qu’avec kumospace j’ai eu l’impression de participer à une conférence en présentielle. C’est très innovant. Ma première participation à un colloque SQEP m’a permis d’élargir mon réseau en intégrant un grand réseau d’évaluateurs à travers différentes séances de réseautage durant le colloque.

Mor Ndiaye Cisse

Je suis sénégalais et je vis à Dakar. Je suis diplômé en électronique et j'ai suivi une formation en télécommunications. J'ai commencé à travailler en 2015 dans une boîte qu'on appelle Philip Morris Sénégal et ensuite à Safid une société agroalimentaire basée à Abidjan.

Les trois points essentiels que je retiens de ma participation au Colloque 2021 :

Le partenariat, puisque dans le monde d'aujourd'hui il faut une collaboration pour pouvoir atteindre ses objectifs.