Après une pause de près de six mois où notre industrie a été plongée dans l'insécurité et confrontée à une crise sans précédent, qui a complètement chamboulé nos habitudes de vie, nos manières de travailler, mais surtout, de voyager et de nous rencontrer, l'Association des professionnels de congrès du Québec (APCQ) a pris l'initiative de sonder les intervenants du milieu afin de prendre le pouls de la situation, de l'état d'esprit général dans l'industrie du tourisme d'affaires et, ultimement, mieux comprendre les perspectives des organisateurs d'événements d'affaires à court et moyen terme.
Au total, 200 organisateurs d'événements d'affaires de tous secteurs confondus (associatif, corporatif, gouvernemental, syndical…) ont participé à ce sondage qui s'est tenu en ligne, de façon anonyme, du 12 août au 3 septembre. En voici donc les résultats et les faits saillants.
Les « gros événements », ce n'est pas pour tout de suite
Ce qui ressort principalement du sondage, c'est que la tendance sera aux petits événements.
Effectivement, près de 70 % des répondants ne prévoient pas reprendre les événements de 100 personnes et plus avant au minimum 12 mois, et même, la très forte majorité est incapable de répondre à la question à savoir "quand ce sera possible". Les résultats sont sensiblement les mêmes lorsqu'on pense aux événements de 51 à 100 personnes (75 % des répondants n'envisagent pas de reprendre les événements de moins de 100 personnes d'ici 12 mois ou ne savent tout simplement pas quand cela reprendra).
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