Ce mois-ci, et jusqu’à la fin de l’année, L’ARTERRE vous présentera une série d’articles pour démystifier les différents modes d’établissement possibles en agriculture.
Cette cinquième édition s’intéresse à un mode d’établissement qui a longtemps été le plus privilégié par les gens qui aspiraient à s’établir en agriculture, soit l’achat.
Très souvent, c’est d’ailleurs le premier réflexe de la relève : vouloir acheter une terre ou une ferme existante où ils pourront démarrer ou reprendre une entreprise. Les personnes qui souhaitent acheter parlent souvent de l’autonomie que ce mode d’établissement leur procurera, mais surtout, elles évoquent leur désir d’acquérir un actif qu’elles pourront elles-mêmes revendre au moment de leur retraite.
Alors que l’accès à la propriété agricole se complique de plus en plus, il faut faire preuve de beaucoup de résilience pour être capable d’aller de l’avant avec un tel projet. Outre une mise de fonds suffisante, l’élément essentiel de l’achat d’une terre ou d’une ferme est sans conteste la nécessité de posséder un plan d’affaires solide. On doit notamment y retrouver un plan de commercialisation étoffé, de même qu’un budget réaliste qui convaincra les bailleurs de fonds de prêter les sommes manquantes à l’acquisition de la propriété. Dans le secteur agricole, une autre clé de l’achat, c’est la flexibilité : flexibilité par rapport au lieu et par rapport aux installations disponibles sur place. En d’autres mots, afin de favoriser la réalisation du projet d’établissement, il peut parfois être nécessaire de renoncer à certains critères sélectionnés au début de la recherche d’une propriété et de les revoir constamment pendant la démarche.
Pour les propriétaires agricoles qui réalisent une vente, cette étape symbolise souvent la fin d’un cycle qui les amène vers un autre stade de leur vie. Bien que pour certaines personnes la transition se fasse en douceur, car le sentiment de devoir accompli est bien présent, pour d’autres, cela peut être douloureux et peut représenter une forme de deuil à faire. Dans ces cas-là, des professionnels de la relation d’aide peuvent contribuer à faire en sorte que cette étape se déroule sans trop de soubresauts.
L’ARTERRE dispose d’une banque de candidats intéressés à reprendre une entreprise agricole et de producteurs en recherche d’un repreneur. Sachez que L’ARTERRE peut vous accompagner gratuitement dans tout ce processus d’achat ou de vente de terres ou d’entreprises agricoles. Visitez le site internet pour plus d’informations et entrez en contact avec l’agent de votre région : arterre.ca
En 1978, M. Beaudoin est diplômé de l’ITAQ en Gestion et exploitation d’entreprise agricole. À l’obtention de son diplôme, il agit comme gérant de ferme avant d’acquérir une ferme laitière avec sa conjointe en 1980. Au fil des années, la production de veaux de grains et de céréales remplacera la production laitière. Aujourd’hui, la ferme est opérée par trois des enfants du couple. Et devinez quoi? Ils sont, tous les trois, également diplômés de l’ITAQ.
