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Infolettre du 13 novembre 2019

 

ACTUALITÉS

Guylaine Ouimette interpelle le ministre Jolin-Barrette
à propos du Programme Expérience Québec (PEQ)

Dans une lettre adressée le 5 novembre au ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Simon Jolin-Barrette, la présidente de l’Ordre, Guylaine Ouimette, T.S., lui a demandé d’inclure au Programme Expérience Québec (PEQ) les étudiants étrangers à la maîtrise et au doctorat en travail social et d’inclure la profession de travailleur social aux listes de formations et d’emplois en demande : «Votre objectif [avec cette réforme] est de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi, c’est‐à‐dire des emplois en déficit ou des formations en demande. Or, c’est précisément le cas en travail social dans l’état actuel des services sociaux au Québec. Je suis convaincue que vos collègues ministres de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann et Dr Lionel Carmant partagent cette opinion. Le Québec a grand besoin de travailleurs sociaux pour faire face notamment aux enjeux de protection de la jeunesse et de soutien à l’autonomie des personnes âgées».

Retour à la planche à dessin
Le large consensus s’exprimant à l’encontre des changements annoncés au programme Expérience Québec a forcé le gouvernement Legault à faire marche arrière en annonçant la «mise en veilleuse» de cette réforme. À la suite de l’annonce faite en ce sens par le premier ministre du Québec, le ministre responsable de la réforme a publié ce commentaire sur les médias sociaux : «Afin de rassurer l’ensemble de ces acteurs, le gouvernement du Québec annonce la suspension temporaire des modifications au Programme de l’expérience québécoise (PEQ). Les listes des domaines de formation en demande et des emplois en déficit seront révisées en collaboration avec les acteurs concernés».

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Mme Monique Bégin, colloque OTSTCFQ, 2009
« Soyez un peu délinquants pour plus de justice sociale; tant de gens comptent sur vous! »

En 2009, dans le cadre de son colloque Oser, Agir, notre ordre professionnel accueillait une conférencière de grande réputation soit Mme Monique Bégin, ministre de la Santé et du Bien‑être social (1977) et membre de la Commission sur les déterminants sociaux de la santé de l’Organisation mondiale de la santé. Dix ans plus tard, son discours est toujours d’actualité :

« La valeur célébrée directement ou indirectement par nos élites est celle de la réussite individuelle, soit-elle financière, sociale ou autre. Nous sommes depuis des années dans l’individualisme à tout crin. Il n’y a de là qu’un pas pour blâmer la victime et pour devenir vacciné contre la justice sociale. (…) Nous avons acheté l’idéologie du marché comme mécanisme sacré de l’économie et partant, du progrès. Faux; nous devrions le savoir depuis l’automne dernier (crise financière 2008). Cette même idéologie veut que le secteur privé sauve le secteur public. Balivernes, il ne peut même pas se sauver lui-même! Elle demande aussi la réduction du secteur public, du rôle du gouvernement, des taux de taxation. Depuis quand les corporations font-elles dans le service social? »

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25 novembre
Journée internationale
pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.

Sur son site, l'ONU présente les différentes formes de violence auxquelles les femmes sont confrontées, les enjeux qui y sont liés et elle propose différentes activités pour participer à la mobilisation.
 

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PUBLIÉ RÉCEMMENT SUR NOTRE BLOGUE

Traitement des dossiers d’utilisation illégale du titre ou d’exercice illégal des activités réservées

Le système professionnel se fonde sur l’autoréglementation des membres d’une profession selon le principe de la surveillance par les pairs. Quand un client confie un mandat à un professionnel, il bénéficie de protections supplémentaires comparativement à un intervenant qui n’est pas membre d’un ordre. En effet, il recevra des services d’une personne dont la formation initiale a été vérifiée, qui se perfectionne en suivant des formations continues, qui se réfère à un code de déontologie et à un cadre réglementaire et normatif détaillé, qui accepte d’être inspectée de temps à autre au cours de sa carrière et qui accepte même au besoin d’être enquêtée par le bureau du syndic. Quand il s’agit d’accorder leur confiance, les gens savent que l’appartenance à un ordre professionnel mérite d’être prise en considération.

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Lettre ouverte au Collège des médecins du Québec
Par Yvon Bureau, T.S.

Le vendredi 1er novembre 2019 au Palais des congrès de Montréal, avait lieu le Colloque annuel du Collège des médecins du Québec, sous le thème «Accompagner jusqu’à la fin». Il y fut question des soins de fin de vie (SFV), incluant l’aide médicale à mourir (AMM). J’y fus présent, fort heureux d’y assister.

Dans ce dossier des soins de fin de vie, il y a tellement à écrire pour exprimer toute ma reconnaissance au Collège des médecins du Québec. Soulignons-le par quelques faits majeurs. Au printemps 2006, au Colloque «Aider à mourir, une réflexion de société», c’est la création d’un comité sur l’euthanasie et le suicide assisté. S’en est suivi le rapport «Sortir de l’impasse» au printemps 2009 et l’audacieuse et la très élevée affirmation «l’aide médicale à mourir, un soin approprié, personnalisé et proportionné». Un tsunami! De grands vents ont soufflé dans cette voile porteuse de changements majeurs dans notre société québécoise, où environ 65 000 personnes décèdent annuellement. Des appuis massifs des ordres professionnels, des associations et des organismes concernés. Bien sûr, les opposants se sont levés et ont alimenté un vent fortement contraire. Cependant, les vents positifs ont été puissants et abondants. En décembre 2009, c’est la création de la Commission spéciale sur le droit de mourir dans la dignité; deux mois plus tard, on a remplacé le mot «droit» par «question», tellement avec raison!

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NOS MEMBRES DANS LES MÉDIAS

La violence chez trop d’aidés
(8 novembre) Dans une lettre ouverte, Yvon Bureau, travailleur social, consultant bénévole pour un mourir digne et libre et coprésident du Collectif Mourir digne et libre, remercie les organisateurs de la Semaine nationale des proches aidants et rapelle à ces derniers qu'une des meilleures façons de mieux prendre soin des leurs est de prendre soin d'eux-mêmes.

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La Piaule n'a toujours pas de solution pour pérenniser ses services
(4 novembre) Stéphane Grenier, travailleur social et président de La Piaule, explique les défis auquels est confronté cet organisme communautaire qui vient en aide aux personnes en situation d'itinérance à Val-d'Or.

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Emmener son enfant au Salon de la mort
(1er novembre) On sait tous qu'il faut parler de la mort aux enfants, mais comment s'y prendre? En entrevue, Josée Masson, travailleuse sociale et fondatrice de Deuil-Jeunesse, partage son expertise sur la question.

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